tag:blogger.com,1999:blog-73986875798222641142024-03-22T18:00:31.607+01:00Le Rewind Club – votre rendez-vous pop culture d'hier et d'aujourd'huiLe Rewind Club est un blog sur la pop culture d'hier et d'aujourd'hui, avec des dossiers et des critiques de films et de sériesJuleshttp://www.blogger.com/profile/06191836325945389649noreply@blogger.comBlogger179125tag:blogger.com,1999:blog-7398687579822264114.post-72166347687585364412024-03-22T18:00:00.021+01:002024-03-22T18:00:00.132+01:00Le Secret de Térabithia, un drame émouvant aux allures de film fantastique<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXvMoRbYWWPDTQy_rlU_vM586QQDL0u4x28aLk00jrByDcoui8RV0wnILYejWCseV_6KYPgxfhCzd4KivZ7hHjCTPyUO3Jqz2PSpDOlL6tu4uVVz2J163T-yHAynaBj248EEEbgDy1iDvZaNToDupOK1TErpHoqslchGhyphenhyphenrWg11PWJaEir3fkOaGVp548/s800/Le-secret-de-Terabithia.png" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Le secret de Terabithia (Leslie et Jess)" border="0" data-original-height="400" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXvMoRbYWWPDTQy_rlU_vM586QQDL0u4x28aLk00jrByDcoui8RV0wnILYejWCseV_6KYPgxfhCzd4KivZ7hHjCTPyUO3Jqz2PSpDOlL6tu4uVVz2J163T-yHAynaBj248EEEbgDy1iDvZaNToDupOK1TErpHoqslchGhyphenhyphenrWg11PWJaEir3fkOaGVp548/s16000/Le-secret-de-Terabithia.png" /></a></div><br /><div><br /></div><span style="font-family: Alata;"><strong>Le Secret de Terabithia (Bridge to Terabithia en VO)</strong> est un long-métrage réalisé en 2007 par Gábor Csupó. <b>Adaptation du roman éponyme écrit par <strong>Katherine Paterson</strong></b>, le film suit Jess Aarons (<strong>Josh Hutcherson</strong>), un adolescent issu d'une famille nombreuse aux revenus pauvres. Jess est doué pour le dessin, mais est solitaire et victime de brimades en raison de sa situation précaire. Tout change cependant lorsqu'il se lie d'amitié avec sa nouvelle voisine, Leslie Burke (<strong>AnnaSophia Robb</strong>). Leslie est une jeune fille à l'imagination débordante, et ensemble ils créent un monde imaginaire, Térabithia, pour échapper à leur vie quotidienne.</span><br /><br /><br /><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Gloock;">La genèse du film et une promo marketing trompeuse</span><span style="font-family: Chonburi;"> </span></h2>La genèse du roman repose sur <b>un événement réel survenu en 1974</b>, lorsque la meilleure amie du fils de l'auteure a été tuée par la foudre. Le Royaume de la lumière (le premier titre français du roman, ensuite réédité sous le titre Le Secret de Térabithia après la sortie du film) avait alors pour but d'aider son fils à surmonter son deuil. Il me semble que peu de gens le savent, mais le film de Csupo est la deuxième adaptation du roman. En effet, <b>une première adaptation en téléfilm a été réalisée en 1985</b>, avec Annette O'Toole.<br /><br />Au moment de la sortie du film, tout <b>l'aspect promotionnel et marketing du film a été jugé trompeur</b>. En effet, toute la promo, ainsi que l'affiche du film, laissaient penser que <strong><span style="color: #6667c6; font-family: Alexandria; font-size: 15px;">Le Secret de Térabithia</span></strong> était un film fantastique se déroulant dans un univers peuplé de créatures magiques. En réalité, le long-métrage est un drame, et les éléments fantastiques sont très subtils et sortent tout droit de l'imagination des deux personnages principaux.<div><br /></div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEoW0E_uCRSUSrnaVGjVSzCVew2ipdtIY6xbfkQzNZrp3rvTfvKPWdmPUVcj-noEnlkb6KcweWD7wdjID62yCWc9XjsLUdRWlLlQhYB-iBHyrC41uIAP4NQT-lDYfHfxNUMoQ3QC7iJQ_YF2g85h4d2jNu2OH-1Wha9FspPGLsoEcthoweVpMtWjzQoO0/s800/E4497C84-6087-4A5F-896F-D82B9BDA7C82.png" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEoW0E_uCRSUSrnaVGjVSzCVew2ipdtIY6xbfkQzNZrp3rvTfvKPWdmPUVcj-noEnlkb6KcweWD7wdjID62yCWc9XjsLUdRWlLlQhYB-iBHyrC41uIAP4NQT-lDYfHfxNUMoQ3QC7iJQ_YF2g85h4d2jNu2OH-1Wha9FspPGLsoEcthoweVpMtWjzQoO0/s16000/E4497C84-6087-4A5F-896F-D82B9BDA7C82.png" /></a></div><br /><div><br /><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Gloock;">L’importance de l’amitié et des liens familiaux</span></h2>Le film dépeint <b>la naissance d'une belle amitié entre deux jeunes adolescents</b> délaissés par leurs parents et liés par leur solitude commune. Pour échapper à leurs problèmes, ils créent un monde magique dont ils sont les souverains. Ce monde prend vie sous leurs yeux, mais aussi sous le regard du spectateur. Ils se rapprochent grâce à leur singularité. <b>Jess est un garçon introverti</b> qui est persécuté par ses camarades de classe, tandis que <b>Leslie est la nouvelle élève extravertie et pleine de vie</b> que tout le monde considère comme étrange. On les voit s'élever l’un l’autre, renforçant ainsi leur individualité et leur créativité. Ensemble, ils deviennent plus forts, comme lorsqu'ils obtiennent justice contre ceux qui les malmènent à l'école. <strong>Josh Hutcherson et AnnaSophia Robb</strong> interprètent leurs personnages avec beaucoup d’émotions et de sincérité. Il est donc facile de s’attacher à eux.<br /><br />L'une des relations intéressantes du film est celle entre Jess et son père (<strong>Patrick Robert</strong>). Les deux ont une relation conflictuelle car le père de Jess ne prend pas au sérieux la passion de son fils pour le dessin et semble faire preuve de favoritisme envers sa fille cadette Maybelle (<strong>Bailee Madison</strong>). Alors que Jess subit des brimades à l’école, <b>son environnement familial n'arrange rien</b>, car il se sent négligé et mis à l'écart par son propre père. Le long-métrage aborde également la question de la mort et du deuil. À travers le personnage de Jess, nous voyons comment un jeune adolescent est confronté à la mort et comment il y fait face. <br /><br /><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0Lj4g2GYyQUOEoDY1Ki_gEYTXSLuBG8nB3Pau2DK7hMUOpPHDVNsKboJAImLdXDUG31QpFIN1Lxm9s9wEIbfLyuGNcQJf9nJJEBTiwNBf3eVr0hH5FY1c0NZVESfxlAYBl3MMqPdMhtIh_w6PTO7btkrjx1RWz9pYgLwAPbxuQON2czn-vjTyBg_jSwk/s800/0101DBFF-8C8A-46F4-9D1E-69360DA9D98E.png" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0Lj4g2GYyQUOEoDY1Ki_gEYTXSLuBG8nB3Pau2DK7hMUOpPHDVNsKboJAImLdXDUG31QpFIN1Lxm9s9wEIbfLyuGNcQJf9nJJEBTiwNBf3eVr0hH5FY1c0NZVESfxlAYBl3MMqPdMhtIh_w6PTO7btkrjx1RWz9pYgLwAPbxuQON2czn-vjTyBg_jSwk/s16000/0101DBFF-8C8A-46F4-9D1E-69360DA9D98E.png" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div>Tout en étant un film d'aventure pour enfants, <strong><span style="color: #6667c6; font-family: Alexandria; font-size: 15px;">Le Secret de Térabithia</span></strong> dépeint également avec authenticité <b>la dynamique familiale, l'amitié et la confrontation avec la mort à un jeune âge</b>. Un très bon film que l'on a toujours plaisir à revoir.<div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div>Juleshttp://www.blogger.com/profile/06191836325945389649noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7398687579822264114.post-40183310086528552492023-08-11T16:00:00.001+02:002023-08-11T16:00:00.137+02:00Heartstopper saison 2 : une saison avec toujours plus de douceur <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUdj2quUgtnLVzAAumRebWnaEh8nkqtD6rEinhLfnrJiOfz7f_FZvMSADwPpxuG4SuFr0dyCMj55k1A7mgjEC4kBi1cxZ2fjmCdL70Lc0Pw2nVlYCjvwWxO9HJ5TPltJv3NkniAcxEWtQSuOebcINSlstcc3SkMgB1Geu8-qAHrFaHOgK25PERx794kUU/s800/heartstopper-saison-2.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Heartstopper poster saison 2" border="0" data-original-height="400" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUdj2quUgtnLVzAAumRebWnaEh8nkqtD6rEinhLfnrJiOfz7f_FZvMSADwPpxuG4SuFr0dyCMj55k1A7mgjEC4kBi1cxZ2fjmCdL70Lc0Pw2nVlYCjvwWxO9HJ5TPltJv3NkniAcxEWtQSuOebcINSlstcc3SkMgB1Geu8-qAHrFaHOgK25PERx794kUU/s16000/heartstopper-saison-2.jpg" /></a></div><br /><div><u><b><br /></b></u></div><div><u><b><br /></b></u></div><div><u><b><br /></b></u></div><div><u><b><br /></b></u></div><div><u><b><br /></b></u></div><div><u><b><br /></b></u></div><div><u><b><br /></b></u></div><div><u><b><br /></b></u></div><u><b><br /><br /></b></u><span style="font-family: Alata;"><u><b>[CRITIQUE / AVIS SÉRIE]</b></u> <strong>Heartstopper</strong> a fait son grand retour le 3 août sur <strong>Netflix</strong> avec une deuxième saison tout aussi réussie que la précédente. Sans ellipse, cette nouvelle saison démarre directement après les événements de la saison précédente et suit les mêmes personnages dans leur quête de soi. </span><br /><br /><br /><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Les difficultés de faire son coming-out</span></h2>Cette deuxième saison se focalise davantage sur Nick et <b>son envie de faire son coming-out</b> auprès de ses amis et les difficultés auxquelles il fait face. Malgré son envie d’être out et de vivre sa relation avec Charlie au grand jour, nous voyons Nick lutter et se mettre la pression pour le faire. Bien qu’il puisse compter sur le soutien de Charlie dans cette démarche, Nick a bien du mal à se lancer. Cela montre parfaitement à quel point il est difficile pour les personnes queer de faire leur coming-out, mais aussi, d'une certaine manière, à quel point il est problématique d'avoir cette injection qui pèse sur eux.<br /><br />D’ailleurs, tout au long de cette deuxième saison, <b>il est fait allusion à l'invisibilisation de la bisexualité</b>. En effet, lorsque Nick dit qu'il sort avec Charlie, de nombreuses personnes supposent qu'il est gay alors qu'il est en fait bisexuel. C'est une réalité à laquelle les personnes bisexuelles sont confrontées tous les jours. Si deux hommes sortent ensemble, on supposera qu'ils sont forcément gays, ou si deux femmes sortent ensemble, qu'elles sont forcément lesbiennes, tandis que les personnes en question sont peut-être bisexuelles. De plus, la bisexualité est souvent considérée comme une simple phase.<div><br /></div><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0IYprUift8GRO422xaeKZdc5ElVIMpsLws7Pfk_IMrttlylqkPBZP70taOr-qUSkkUOpd9hVE114OOyuaTJ9kct1bww83LEpn3XszZxj9aa_o9iQ7IRBhkuAITmIaIrljheYmRw_zMuHyplaJ5cQ0pDiIy8Q5UFTqrgwskhR2p1p1NZdp2lGEvH3WJxk/s800/heartstopper-saison2-nick-charlie.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Heartstopper saison 2 Charlie et Nick" border="0" data-original-height="350" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0IYprUift8GRO422xaeKZdc5ElVIMpsLws7Pfk_IMrttlylqkPBZP70taOr-qUSkkUOpd9hVE114OOyuaTJ9kct1bww83LEpn3XszZxj9aa_o9iQ7IRBhkuAITmIaIrljheYmRw_zMuHyplaJ5cQ0pDiIy8Q5UFTqrgwskhR2p1p1NZdp2lGEvH3WJxk/s16000/heartstopper-saison2-nick-charlie.jpg" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: right;"><span style="caret-color: rgb(102, 102, 102); color: #666666; text-align: right;">© Netflix<br /></span></td></tr></tbody></table><br /><div><br /><div><br /><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Un teen show avec des relations saines</span></h2>La relation de Nick et Charlie est juste merveilleuse. Tout est fluide et tendre entre les deux, et<b> ils parviennent à communiquer facilement sur ce qui les préoccupe</b>. C’est aussi le cas avec les autres couples de la série. Même s'ils ont parfois des problèmes de communication, ils parviennent toujours à communiquer ce qui ne va pas. C’est si rare d’avoir une série pour ados (ou série tout court) où il n'y a pas de drame inutile entre les couples. Cette représentation de l'amour adolescent est si agréable à voir. De plus, ce qui démarque <strong><span style="color: #6667c6; font-family: Alexandria; font-size: 15px;">Heartstopper</span></strong> des autres séries pour adolescents, c'est qu'<b>elle dépeint les adolescents et leurs relations de manière authentique</b>, sans les sexualiser à outrance. Une chose si rare de nos jours où de nombreuses séries se complaisent à montrer des adolescents avoir des rapports sexuels sans arrêt.</div><div><br /><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Des sujets authentiques et universels</span></h2>Cette saison aborde de nouveaux sujets qui n'ont pas été explorés dans la saison précédente, tels que <b>les troubles alimentaires ou encore l’axesualité et l’aromantisme</b> (un sujet qui, j’espère, sera approfondi dans la troisième saison). On nous montre également les difficultés de ne pas pouvoir être soi-même et queer au sein du foyer familial ou encore les doutes qui empêchent de passer de l'amitié à l'amour.<br /><br />C’était plaisant d'avoir un changement de décor et d’avoir une bonne partie des<b> épisodes qui se déroule à Paris</b> (ce sera d’ailleurs l'occasion de voir un certain personnage parler en français). <b>Le visuel est toujours frais et coloré</b> et on se retrouve dans une petite bulle d'air frais et ça fait tout simplement du bien. </div><div><br /></div><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoQHea6Jyr_oaEH4Ux5SViwJU5mZdpH7t_BaYCumLpu2esJ9NZ6TDUEuU_WSwG7scKUDtGQVMEmqNJS51Etm6-1a7efU0c6bmRpI-kkoXNhQbb0__DajWcujTrrysfCUwi_M5JmUymWszwWwlhC6lrWhBei7cT8Tl00N4kbfHDLokxw-_mq660fXteHrU/s800/heartstopper-saison2-tao-elle.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Heartstopper saison 2 Elle et Tao" border="0" data-original-height="350" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoQHea6Jyr_oaEH4Ux5SViwJU5mZdpH7t_BaYCumLpu2esJ9NZ6TDUEuU_WSwG7scKUDtGQVMEmqNJS51Etm6-1a7efU0c6bmRpI-kkoXNhQbb0__DajWcujTrrysfCUwi_M5JmUymWszwWwlhC6lrWhBei7cT8Tl00N4kbfHDLokxw-_mq660fXteHrU/s16000/heartstopper-saison2-tao-elle.jpg" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: right;"><span style="caret-color: rgb(102, 102, 102); color: #666666; text-align: right;">© Netflix</span></td></tr></tbody></table><br /><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div>Mon avis sur <strong><span style="color: #6667c6; font-family: Alexandria; font-size: 15px;">Heartstopper</span></strong> n'a pas changé : <b>c'est doux, authentique et mignon</b>, et je pense que cette série a beaucoup à offrir aux jeunes qui se cherchent. Une série à voir et à revoir, et qui mettra beaucoup de baume au cœur. </div><div><br /></div><div><br /><b><span style="font-family: Alata;">À LIRE AUSSI : <u><a href="https://www.lerewindclub.com/2022/05/heartstopper-critique.html" target="_blank">Heartstopper, un teen drama tout doux à ne pas manquer</a></u></span></b></div><div><span style="font-family: Alata;"><b><u><br /></u></b></span><br /></div></div>Juleshttp://www.blogger.com/profile/06191836325945389649noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7398687579822264114.post-9478517609719005392023-05-23T17:10:00.007+02:002023-06-07T09:03:02.571+02:00Le Pouvoir : la série SF qui donne le pouvoir aux femmes <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwa8L_bHYS1d0ME71J34GUcypSIB1WqXmDTmFxVnMzvYCbVrzqO23lfCpJmSD4-3JzjOWYodYYLGcnnEqOXCPT9FsmTRQCKUTkTcVMK0L24W-0zTEvREV1fBOoMwG9iRKmFtea3j5BYxmRq591e_aV4AQ11U4Y5-O0KUR1FMVeFzYQ2gWwuR0u0EtC/s800/le-pouvoir-serie%20.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Affiche (poster) de la série Le Pouvoir" border="0" data-original-height="400" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwa8L_bHYS1d0ME71J34GUcypSIB1WqXmDTmFxVnMzvYCbVrzqO23lfCpJmSD4-3JzjOWYodYYLGcnnEqOXCPT9FsmTRQCKUTkTcVMK0L24W-0zTEvREV1fBOoMwG9iRKmFtea3j5BYxmRq591e_aV4AQ11U4Y5-O0KUR1FMVeFzYQ2gWwuR0u0EtC/s16000/le-pouvoir-serie%20.jpg" /></a></div><br /><span style="font-family: Alexandria; font-size: 15px;"><br /></span><p></p><p><span style="font-family: Alexandria; font-size: 15px;"><strong style="font-family: Alata;">[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] </strong>Avec <strong>Toni Colette</strong> en tête d’affiche, <strong>Le Pouvoir</strong> (<strong>The Power</strong> en VO) illustre parfaitement les notions de féminisme et de sexisme avec une histoire où les femmes se voient doter de la capacité à générer de l'électricité. Zoom sur cette première saison plus que convaincante !</span></p><p><br /></p>Diffusée à partir du 31 mars sur Amazon Prime Video, <strong><span style="color: #6667c6; font-family: Alexandria; font-size: 15px;">Le Pouvoir</span></strong> est <strong>l’adaptation du best-seller éponyme</strong> écrit par <strong>Naomi Alderman</strong> qui raconte la prise de pouvoir par les femmes après que ces dernières se sont découvert la capacité de générer de l’électricité. L’ouvrage montre ainsi le passage du système patriarcal au système matriarcal. Le Pouvoir tire son inspiration du roman <strong>La Servante écarlate</strong>, ce qui n'est pas surprenant puisque <strong>Margaret Atwood</strong> était la mentor d’Alderman.<div><br /></div><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Devenir des femmes puissantes pour survivre</span></h2><div>La série suit différents personnages à travers le globe : <b>Allie</b> (Halle Bush), dite Eve, une jeune adolescente abusée par son père adoptif qui se réfugie dans un couvent où elle devient une figure quasi divine. <b>Margot</b> (Toni Colette), la mairesse de Seattle qui doit faire face aux répercussions personnelles et politiques face à l’émergence de ce pouvoir féminin. <b>Jos</b> (Auli'i Cravalho), sa fille, qui a une relation conflictuelle avec sa mère et qui peine à maîtriser son pouvoir. <b>Roxie</b> (Ria Zmitrowicz), une londonienne et fille illégitime d’un truand qui cherche à venger le meurtre de sa mère. <b>Tatiana</b> (Zrinka Cvitešić), l'épouse d'un dictateur d'Europe de l'Est qui veut exploiter le pouvoir des femmes. Pour finir, <b>Tunde</b> (Toheeb Jimoh), un journaliste nigérian qui documente les évènements de ce nouveau monde en devenir.</div><div><br /></div><strong><span style="color: #6667c6; font-family: Alexandria; font-size: 15px;">Le Pouvoir</span></strong> évoque les rapports de force et de domination d'<b>une société patriarcale en passe de devenir une société matriarcale</b>. On ressent alors la possibilité d'une société qui sera remodelée pour correspondre au sexe/genre fort, qui est désormais la femme (note : alors que l'origine du pouvoir était due aux chromosomes dans le roman, dans la série, elle est due aux hormones). Si les femmes ont ce pouvoir, <b>c'est pour survivre</b>. En effet, il est ensuite expliqué que l'apparition de ce nouvel organe, le <em>skein</em>, est due à une mutation génétique qui se déclenche pour des raisons de survie. Cette approche est intéressante et montre que la société actuelle est tellement hostile aux femmes que <b>le corps lui-même réagit pour se protéger</b> de cette hostilité.<br /><div><br /></div><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVFwKADLp6VS-ZRDsOm_xmWaYfCaxP7vEKhKu5E_WIwLTuznO8JHsCCZ88BCb-W8FLTTmnpOYMrT_474ZgEVJSvT0IjHD6038Q1oiiDPs8Xv-5LSRBrsOujXyV7xOaT2Fj9NkTHX1mXu9CykEEqX1Eot-X_f15g3jmF3olxceZviEpRhqhEQdqlZmF/s800/le-pouvoir-serie-bis%20.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Ève et les filles du couvent (Scène de la série Le Pouvoir)" border="0" data-original-height="350" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVFwKADLp6VS-ZRDsOm_xmWaYfCaxP7vEKhKu5E_WIwLTuznO8JHsCCZ88BCb-W8FLTTmnpOYMrT_474ZgEVJSvT0IjHD6038Q1oiiDPs8Xv-5LSRBrsOujXyV7xOaT2Fj9NkTHX1mXu9CykEEqX1Eot-X_f15g3jmF3olxceZviEpRhqhEQdqlZmF/s16000/le-pouvoir-serie-bis%20.jpg" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: right;"><span style="caret-color: rgb(102, 102, 102); color: #666666; text-align: right;">© Amazon Prime Video</span></td></tr></tbody></table><br /><div><br /><div><br /></div><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">La société patriarcale en voie de disparition ?</span></h2><div>La série dans son ensemble dénonce <b>les problèmes de société liés aux femmes</b>. La lutte de Margot pour permettre aux filles de disposer de leur corps comme elles le souhaitent fait écho à ce que les femmes vivent au quotidien, à savoir les lois qui régissent leur corps (on pense notamment aux lois sur l'avortement). Il est très problématique, en 2023, que les hommes aient encore le pouvoir et le contrôle sur le corps des femmes. <strong><span style="color: #6667c6; font-family: Alexandria; font-size: 15px;">Le Pouvoir</span></strong> se penche également sur le sexisme que Margot subit tous les jours au travail : une réalité pour les femmes dans le monde du travail.</div><div><div><br /></div><div>La série télévisée montre ainsi <b>divers contextes géopolitiques</b> : dans certains pays, des restrictions sont imposées aux femmes. Là encore, cela reflète la réalité de milliers de femmes dans des pays où <b>elles ont peu de droits et sont soumises à de nombreuses interdictions</b>. L'émergence de ce nouveau pouvoir déclenche de nombreuses réactions : des soulèvements de femmes dans les pays où elles sont opprimées, mais aussi <b>une montée du masculinisme </b>qui touche même les plus jeunes, notamment le fils de Margot. On peut alors faire un parallèle avec les réactions suscitées par la montée du féminisme au cours de ces dernières années.</div><div><br /></div><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqPrHqShYyi9pivNpjokF1BZwce_4sCqTenSdXbX10iL1xkX8bjZT6RNbWFore555XeF57dhDJQgdDnJZzUYpkE31tycgNgmQVqegvSOGro-Ho_FeZq7yApf42NFiUrkiKyc2_CtAqWQPFqbhbjLJdQGfySgQc_KfzUYsdS8tJL3psd-WUtJsg63Bm/s800/le-pouvoir-serie-roxie%20.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Roxie qui utilise son pouvoir dans un champs (La série Le Pouvoir)" border="0" data-original-height="350" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqPrHqShYyi9pivNpjokF1BZwce_4sCqTenSdXbX10iL1xkX8bjZT6RNbWFore555XeF57dhDJQgdDnJZzUYpkE31tycgNgmQVqegvSOGro-Ho_FeZq7yApf42NFiUrkiKyc2_CtAqWQPFqbhbjLJdQGfySgQc_KfzUYsdS8tJL3psd-WUtJsg63Bm/s16000/le-pouvoir-serie-roxie%20.jpg" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: right;"><span style="color: #666666;">© Amazon Prime Video</span></td></tr></tbody></table><br /><div><br /></div><div><br /></div><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">The Power : une série féministe de science-fiction qui pose les bonnes questions </span></h2><div><strong><span style="color: #6667c6; font-family: Alexandria; font-size: 15px;">Le Pouvoir</span></strong><strong><span style="color: #d81634; font-family: Alexandria; font-size: 15px;"> </span></strong>affirme encore plus son féminisme en ayant une équipe de production et d'écriture majoritairement constituée de femmes. C’est également une femme qui s’est chargée de composer <u><a href="https://open.spotify.com/album/2INf28R4hHNGjmEx3zEobb?si=B-kkzDjvSQ2mGIyDteIT6A" target="_blank">la musique de la série</a></u> : <strong>Morgan Kibby</strong>, l'une des membres du groupe M83.</div><div><br /></div><div>On ressent tout de même qu’il aurait fallu peut-être plus de neuf épisodes pour explorer tout le potentiel du matériel d'origine. Il y a trop de personnages et certaines intrigues prennent plus de place que d’autres. Toutefois, il est toujours possible d’approfondir l’univers dans une éventuelle seconde saison. Si cette première saison montre que les femmes commencent à ne plus vivre dans la peur et que leur pouvoir offre un sentiment de sécurité, il serait intéressant qu’une seconde saison aille jusqu'à montrer des hommes vivant dans la peur. Avec son message féministe fort, <strong><span style="color: #6667c6; font-family: Alexandria; font-size: 15px;">Le Pouvoir</span></strong> s'interroge sur la façon dont les femmes au pouvoir changeront l'image du monde : <b>cela sera-t-il pour le meilleur ou pour le pire ?</b></div><div><b><br /></b></div><div><b><br /></b></div><div><p dir="ltr" style="-webkit-text-size-adjust: auto; line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt;"><b><span style="font-family: Alata;">À LIRE AUSSI : <u><a href="https://www.lerewindclub.com/2020/12/the-wilds-critique.html" target="_blank">The Wilds : une série féministe aux airs de Sa Majesté des mouches</a></u></span></b></p><p dir="ltr" style="-webkit-text-size-adjust: auto; line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt;"><b><span style="font-family: Alata;"><br /></span></b></p><p dir="ltr" style="-webkit-text-size-adjust: auto; line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt;"><br /></p><div><p dir="ltr" style="-webkit-text-size-adjust: auto; line-height: 1.38; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt; font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><br /></span></p></div></div></div></div>Juleshttp://www.blogger.com/profile/06191836325945389649noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7398687579822264114.post-84058862811310544672023-05-10T10:00:00.001+02:002023-05-10T10:00:00.134+02:00Peter Pan & Wendy, que vaut ce nouveau live-action de Peter Pan ?<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeut5rpt6wAXWO4PpoVJYlD01gHtFopiJYVkFwXOsIQQXArJuM1ETmkhHztGD6Y2YH3X_q8wLBexr-vRgDTN5AynI-7-fKvPEOY451oMiS1CYXLgXmQDkw5j7mR9aowhfrT62CGoGriUe3_QKSxYF2ulpez0p_QQDK9AU-v2K6djMxwwIxw0eKQAkw/s800/peter-pan-and-wendy-film%20.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Peter Pan, Wendy, John et Michael" border="0" data-original-height="500" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeut5rpt6wAXWO4PpoVJYlD01gHtFopiJYVkFwXOsIQQXArJuM1ETmkhHztGD6Y2YH3X_q8wLBexr-vRgDTN5AynI-7-fKvPEOY451oMiS1CYXLgXmQDkw5j7mR9aowhfrT62CGoGriUe3_QKSxYF2ulpez0p_QQDK9AU-v2K6djMxwwIxw0eKQAkw/s16000/peter-pan-and-wendy-film%20.jpg" title="Peter Pan & Wendy" /></a></div><br /><div><br /></div><span style="font-family: Alata;"><strong>[CRITIQUE / AVIS FILM] </strong>Avec <strong>Peter Pan & Wendy</strong>, Disney s’évertue à continuer sa route des remakes en live-action, mais force est de constater que ce n’est jamais une grande réussite. Avec une réalisation confiée à <strong>David Lowery</strong>, qui avait précédemment réalisé le live-action de Peter et Elliott le dragon, ce live-action du garçon qui refuse de grandir peine à émerveiller le spectateur. <b>Zoom sur ce Peter Pan & Wendy sans saveur !</b></span><div><br /><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Un film inclusif né dans la controverse </span></h2><div>Tout d’abord, bien avant la réalisation, <strong style="font-family: "Radio Canada";"><span style="color: #d81634;">Peter Pan & Wendy</span></strong> a suscité une controverse pour le choix de certains acteurs. En effet, les acteurs qui interprètent Peter Pan et la Fée Clochette (respectivement <strong>Alexander Molony</strong> et <strong>Yara Shahidi</strong>) sont des personnes de couleur. Ensuite, lors de la sortie de la bande-annonce, certaines personnes ont fait savoir leur mécontentement quant au choix d'avoir inclus des filles dans la bande des Garçons Perdus. Le film a alors été accusé de <em>wokisme</em>. Ces personnes semblaient penser que cette inclusivité ne collait pas avec le récit de base. Pourtant, pour une meilleure représentation, ce choix d'acteurs compte énormément. Le film a aussi beaucoup parlé de lui pour avoir engagé un acteur atteint de trisomie 21 pour le rôle d’un garçon perdu, une grande première pour un film Disney. </div><div><br /></div><div><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Un Pays Imaginaire sans magie </span></h2><div>Parlons du film-même. Le problème avec ce long-métrage, c’est que <b>tout se passe relativement trop vite</b>, que ce soit l’introduction des personnages ou bien l’arrivée au Pays Imaginaire. Il manque ce côté épique, l’aventure folle qu’on est censé vivre auprès de Peter Pan. On n’a pas vraiment le temps d’admirer ce qui se passe autour. Bien qu’il serait difficile d’admirer quoique que ce soit à tel point <b>le Pays Imaginaire proposé par Lowery est une déception</b>. C’est terne et morose, il n’y aucune couleur et aucune féerie. Le Pays Imaginaire est censé être un monde féerique (comme vu dans le Peter Pan de 2003) ou si ce n’est pas le cas un univers coloré (comme dans Hook). </div><div><br /></div><div>Ici, on se retrouve seulement aux côtés rocheuses de Terre-Neuve-et-Labrador, une province du Canada où ont été tournés les scènes du film. Le paysage reste beau à voir, mais il manque l’aspect magique du Pays Imaginaire. <b>L’univers imaginé est tout bonnement fade</b>. Faire un live action de Peter Pan était pourtant l’occasion de se lâcher et David Lowery n’a pas saisi la chance de faire du Pays Imaginaire un univers chatoyant et féérique. Concernant la musique, elle est vraiment bien en tant que telle (j’écoute la soundtrack en écrivant cette critique), mais dans le film, elle est très discrète et ne joue pas un énorme rôle. Il est d’ailleurs à noter que la quasi-totalité des chansons du film d’animation n’ont pas été reprises dans le live-action.</div><div><br /></div><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgK62CWpXMxOmvx8yaTkzTMAMhBJEQ0ozrYAOgYtbjeqOm-yzOrHOWkWdpghM2wNh_yS8pcgFr61JuahIMrcqTME5Jx9KILp4rH8ujfQhB8cAmphit0EaJ7dmCr1-jZ2u70bp5LGoqhuvIEJaQgnFQuZgA1qnQg8Ja279NshsmDLfTYu8rBU4r2L5CF/s800/Peter-and-Wendy-film%20.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgK62CWpXMxOmvx8yaTkzTMAMhBJEQ0ozrYAOgYtbjeqOm-yzOrHOWkWdpghM2wNh_yS8pcgFr61JuahIMrcqTME5Jx9KILp4rH8ujfQhB8cAmphit0EaJ7dmCr1-jZ2u70bp5LGoqhuvIEJaQgnFQuZgA1qnQg8Ja279NshsmDLfTYu8rBU4r2L5CF/s16000/Peter-and-Wendy-film%20.jpg" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: right;"><span style="color: #666666;">©Disney+</span></td></tr></tbody></table><br /><div><br /></div><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Des personnages qui peinent à se démarquer </span></h2><div>Les jeunes acteurs, notamment <b>Alexander Molony</b> et <b>Ever Anderson</b>, respectivement Peter Pan et Wendy, incarnent leurs personnages du mieux qu’ils peuvent, mais leur jeu semble génétique. Bien que Jude Law n’apporte rien de nouveau au personnage, il reste convaincant dans le rôle du Capitaine Crochet. <b><u>ATTENTION, SPOILER</u> ! </b>Idée déjà exploitée dans le roman Lost Boy de Christina Henry (<u><a href="https://www.instagram.com/p/CNGIoNbLHS3/?igshid=YmMyMTA2M2Y=" target="_blank">une de mes meilleures lectures de 2021</a></u>), j’ai apprécié qu’avant d’être l’ennemi juré de Peter Pan, le Capitaine Crochet était James, le tout premier garçon perdu et meilleur ami de Peter Pan, banni par Peter du Pays Imaginaire. Je trouve cette approche très intéressante, puisqu’elle donne un coté plus humain au Capitaine Crochet. Elle reflète également l’idée que Peter Pan est quelqu’un d’égoïste et que si quelque chose ne va pas dans son sens, il peut se montrer cruel. Avec ce nouvelle genèse, on saluera l’effort de Lowery de ne pas avoir fait un copier-coller du film d’animation.</div><div><br /></div><div>Quant aux autres personnages, on a cette impression qu’ils font <b>davantage office de figurants</b>, et c’est dommage. Mis à part l’ajout d’inclusivité chez les Enfants Perdus, ils sont transparents et aucun ne se démarquent réellement. On parlait d’un rôle majeur pour <strong>Noah Matthews Matofsky</strong>, un jeune acteur atteint de trisomie 21, pourtant il n’apparaît que très peu de minutes à l’écran. En revanche, l'une des forces du film est d'avoir accordé davantage d'importance à Lili la tigresse (<strong>Alyssa Wapanatâhk</strong>) que dans n'importe quelle autre adaptation. De plus, le personnage est culturellement bien représenté et tout au long du film, Lili la Tigresse passe de l'anglais à la langue cree, une langue parlée par les Crees, un peuple indigène d'Amérique du Nord qui vit principalement au Canada, dont l’actrice est elle-même originaire.</div><div><br /></div><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Peter Pan & Wendy : que vaut le live-action ?</span></h2><div>Alors, concrètement, <strong style="font-family: "Radio Canada";"><span style="color: #d81634;">Peter Pan & Wendy</span></strong> est un film passable. Le long-métrage se regarde, mais il manque de fraîcheur. Cependant, le réalisateur a eu le mérite de mettre davantage l'accent sur la difficulté de laisser l'enfance derrière soi. A la fin du film, grandir et s'émanciper deviennent même les pensées heureuses de Wendy pour réussir à voler. Quand bien même, dans sa globalité, <b>ce live-action ne parvient malheureusement pas à impressionner et à conquérir nos âmes d’enfants</b>.</div><div> </div><div><br /></div><div><b><span style="font-family: Alata;">À LIRE AUSSI : <u><a href="https://www.lerewindclub.com/2016/02/movie-battle-whos-best-peter-pan_16.html" target="_blank">MOVIE BATTLE - Qui est le meilleur Peter Pan ?</a></u></span></b></div><div><b><span style="font-family: Alata;"><br /></span></b></div><div><br /></div></div></div>Juleshttp://www.blogger.com/profile/06191836325945389649noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7398687579822264114.post-32854682318136157012023-05-02T18:30:00.005+02:002023-08-11T09:57:32.410+02:00Tête à Tête : une série un brin loufoque, mais touchante (le tout en musique)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpaehzX6olOvkmCkyDH_dj_Rx3w8Nqx92r_ZrvAj-gIf3JlMTlAlCWS0EDTtedbdEpW7bFwqE2JsX4rePRz0xCGankxxaKT1zB7gsssuL8Qozb94sXkI8Cq6iuhn7R4xSImUtS1ylBc96ct3PgBNPBH4wLdma5c4zubLCABoFMKik_RkE0AL5IabE2/s800/Up-Here-serie.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Carlos Valdes et Mae Whitman (poster de la série)" border="0" data-original-height="500" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpaehzX6olOvkmCkyDH_dj_Rx3w8Nqx92r_ZrvAj-gIf3JlMTlAlCWS0EDTtedbdEpW7bFwqE2JsX4rePRz0xCGankxxaKT1zB7gsssuL8Qozb94sXkI8Cq6iuhn7R4xSImUtS1ylBc96ct3PgBNPBH4wLdma5c4zubLCABoFMKik_RkE0AL5IabE2/s16000/Up-Here-serie.jpg" title="Up Here / Tête à Tête" /></a></div><br /><p><br /></p><p><span style="font-family: Alata;"><strong>[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] </strong>Disponible en France sur Disney+ depuis le 24 mars 2023, <strong>Tête à Tête</strong> (<strong>Up Here</strong> en VO) est une série musicale qui se déroule à New York en 1999 et suit Lindsay (<strong>Mae Whitman</strong>), une jeune femme qui s’est laissée guider toute sa vie par les petites voix dans sa tête (personnifiées par ses parents et son ex-meilleure amie de 6e). Du jour au lendemain, elle décide de tout laisser tomber (y compris son fiancé) pour s’installer à New York et y poursuivre son rêve d’être autrice. Elle va vite faire la connaissance de Miguel, un banquier d’investissement, (<strong>Carlos Valdes</strong>), qui s’avère avoir le même genre de voix dans sa tête.</span></p><p><span style="font-family: Alata;"><br /></span></p><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Une rom-com sur les doutes existentiels </span></h2><p>Cette comédie romantique musicale n’offre pas de grandes surprises, mais elle arrive à séduire grace à aux thématiques abordées et à ses deux personnages auxquels il est facile de s’identifier. En effet, Lindsay et Miguel sont <b>des personnes qui se sont laissé freiner par les petites voix dévalorisantes dans leur tête</b> et qui les ont empêchés de faire ce qu'ils ont toujours voulu faire. Comme un chœur grec, les voix sont personnifiées par des personnes qui ont eu un impact (plus ou moins négatif) dans la vie des deux personnages. Dans l'ensemble, <strong style="font-family: "Radio Canada";"><span style="color: #d81634;">Tête à Tête</span></strong> montre comment <b>les doutes et les insécurités peuvent devenir une contrainte pesante</b> dans la vie des gens. De ce fait, ce sujet touchera certainement un grand nombre de personnes.</p><p><br /></p><p>L’histoire reste simple, une histoire d’amour avec <b>deux personnes qui doutent et qui sont en quête de leur vrai soi</b>, ce qui les empêche de vivre pleinement leur relation. Tout au long de la série, le couple <b>souffre d’un cruel manque de communication</b>. Les deux se séparent à plusieurs reprises et se retrouvent. Et inutile de dire que ça devient un peu redondant au bout d'un moment. Heureusement, les deux acteurs partagent une belle l’alchimie.</p><p><br /></p><p>Eh oui, malgré une certaine redondance du récit, on reste néanmoins pour les acteurs. <strong>Mae Whitman et Carlos Valdes</strong> sont indéniablement convaincants dans leurs rôles et malgré les failles de leurs personnages qui peuvent parfois agacer, ils n’en restent pas moins attachants. J’avais déjà pu voir toute l’entendue du talent de <strong>Mae Whitman</strong>, mais je n’avais vu <strong>Carlos Valdes</strong> que dans The Flash, et c’était très agréable de le voir dans un rôle principal de comédie romantique (et surtout un rôle très éloigné de Cisco).</p><p> </p><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0PY11x4k8oYtfYB9EXxf5Au-uFs9vFyYs_Sr4vNzFMcvr8ztOSXdcPflHGhSWVQxCiYT-Tk60mK4a-YPt1k2pdFqSGs1oIlILsUqw3nVxMF87-Ij6bK9-N3ezy8TJX6b8TujZpDrIa_TnCUyFQP7F6eASgSVxxx_n6t0-SrvbWuMQFrsLnd20Lg8e/s800/up-here-serie.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Mae Whitman et Carlos Valdes" border="0" data-original-height="400" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0PY11x4k8oYtfYB9EXxf5Au-uFs9vFyYs_Sr4vNzFMcvr8ztOSXdcPflHGhSWVQxCiYT-Tk60mK4a-YPt1k2pdFqSGs1oIlILsUqw3nVxMF87-Ij6bK9-N3ezy8TJX6b8TujZpDrIa_TnCUyFQP7F6eASgSVxxx_n6t0-SrvbWuMQFrsLnd20Lg8e/s16000/up-here-serie.jpg" title="Up Here / Tête à Tête" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: right;"><span style="color: #666666;">©Hulu</span></td></tr></tbody></table><br /><p></p><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Des chansons qui match au ton de la série </span></h2><p>Les chansons sont entraînantes, un peu loufoques parfois, mais ça fonctionne bien avec l’univers de <strong style="font-family: "Radio Canada";"><span style="color: #d81634;">Tête à Tête</span></strong>. Cependant, le tout manque parfois de fluidité. Derrière ces chansons se cachent <strong>Kristen Anderson-Lopez et Robert Lopez</strong> qui sont à l’origine des chansons des films d’animation Disney Coco et la Reine des Neiges 1 et 2, et également les chansons de la série WandaVision. </p><p><br /></p><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Up Here, une série au potentiel inexploité </span></h2><p>D'ailleurs, au vu de l'histoire, il est également probable que la série aurait mieux fonctionné en tant que long-métrage. Avec seulement 8 épisodes qui durent entre 25 et 30 minutes, on a l'impression que certains épisodes sont là <b>pour combler un vide et ne font pas vraiment avancer la série</b>, ce qui finit par accentuer l'aspect redondant de l'arc narratif. </p><p><br /></p><p>Au final, <strong style="font-family: "Radio Canada";"><span style="color: #d81634;">Tête à Tête</span></strong> est une série sympathique avec son propre charme, mais elle sortira vite des mémoires. Malheureusement, la série n'est jamais à la hauteur de son potentiel et malgré la belle idée des petites voix qui nous empêche de vraiment prendre notre envol, le récit manque de dynamisme et d’originalité. Au vu des dernières minutes, <b>il y a matière pour une éventuelle deuxième saison</b>. À voir si la série sera renouvelée ou non ! </p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p>Juleshttp://www.blogger.com/profile/06191836325945389649noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7398687579822264114.post-47570381525458780612023-04-13T19:00:00.018+02:002023-05-17T10:16:17.279+02:00The Sex Lives of College Girls, saison 1 : une série décomplexée et sex-positive <div><div style="text-align: left;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9mShRRWq5YG53QVv7YtN2EYORRp287GEeHBjVLYmi1IfhjZ_DpMscs2KzMoXb0MHY6iGKJ68gV18G_4CHEWVTn0cpta6mi32SkBZZZ1FDVU2h3yXgrdiA-uPY1QIyz5jRYW6g0LH1jO0wvRqbyN5TqWXdygkEQanilTYnzraAf6xuaKK1BRFn5X8W/s800/the-sex-lives-of-college-girls.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em;"><img alt="Les personnages principaux de la série" border="0" data-original-height="500" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9mShRRWq5YG53QVv7YtN2EYORRp287GEeHBjVLYmi1IfhjZ_DpMscs2KzMoXb0MHY6iGKJ68gV18G_4CHEWVTn0cpta6mi32SkBZZZ1FDVU2h3yXgrdiA-uPY1QIyz5jRYW6g0LH1jO0wvRqbyN5TqWXdygkEQanilTYnzraAf6xuaKK1BRFn5X8W/s16000/the-sex-lives-of-college-girls.jpg" title="The Sex Lives of College Girls" /></a></div></div><span style="font-family: Alata;"><strong>[CRITIQUE / AVIS SÉRIE] </strong><strong>Créée par Mandy Kaling</strong>, la première saison de <strong>The Sex Lives of College Girls</strong> est disponible sur Amazon Prime France depuis février 2023. La série suit les péripéties de Kimberly, Whitney, Leighton et Bela alors qu’elles débutent leur première année à l’université d’Essex. Elles vont alors naviguer leur nouvelle vie l’étudiante entre sexe, études et fêtes déjantées. <b>Zoom sur cette première saison !</b></span><br /><br /><br /><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Un série au ton léger</span></h2><strong style="font-family: "Radio Canada";"><span style="color: #d81634;">The Sex Lives of College Girls</span></strong> peut être considérée comme la grande sœur de <u><a href="https://www.lerewindclub.com/2022/08/Nnever-have-i-ever-saison-3-critique.html" target="_blank">Never Have I Ever</a></u> (autre création de Mandy Kaling, mais à voir sur Netflix). Les deux séries partagent le même ADN, elles ne se prennent pas au sérieux et offrent un humour décalé et un ton léger. Cependant, cela n'empêche pas la série d'aborder <b>des thèmes forts tels que l’exploration de soi, la sexualité chez les jeunes femmes, mais aussi l’homophobie intériorisée</b> (un sujet d’ailleurs qui reste très peu représenté à l’écran). Avec <strong style="font-family: "Radio Canada";"><span style="color: #d81634;">The Sex Lives of College Girls</span></strong>, nous sommes plongés au cœur de l’université américaine avec ses fêtes à foison et bien évidemment ses fraternités et ses sonorités. Un cliché qui part parfois trop loin dans l'exagération, ce qui fait que <b>la série manque quelquefois d'authenticité.</b> Il est alors difficile de s'identifier aux personnages, mais aussi aux situations dans lesquelles ils se retrouvent.<br /><br /><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Des personnages décalés que tout sépare </span></h2>Les personnages féminins apportent chacune quelque chose de différent à la série. Kimberly (<b>Pauline Chalamet</b>) vient d’une petite ville et n’a jamais vraiment exploré le monde. Elle est un peu naïve et ne se sent pas toujours à sa place dans cette université prestigieuse. Whitney (<b>Alyah Chanelle Scott</b>) est l'athlète du groupe et est la fille d’une sénatrice. C’est un personnage un poil générique et qui se démarque un peu moins des autres. Leighton (<b>Reneé Rapp</b>) est la <i>queen bee</i> froide qui semble à première vue superficielle, mais elle se cache derrière une identité car elle n’assume pas complètement qui elle est au fond d’elle. Bela (<b>Amrit Kaur</b>) vient d'une famille indienne qui a de grandes ambitions pour elle, mais son rêve est de devenir comédienne de stand-up. C’est un personnage déjanté, mais aux décisions bien discutables. Ces quatre jeunes femmes sont très différentes les unes des autres, que ce soit en termes de race ou de statut social. Pourtant, du fait de leur cohabitation, elles vont rapidement développer un lien d’amitié. Cependant, je trouve parfois que <b>qu’elles se comportent davantage comme des adolescentes</b> que comme de jeunes adultes. Bien sûr, les étudiants n'ont pas tout compris à la vie, mais dans l'ensemble, elles agissent de manière très puérile, notamment Bela, ce qui peut être parfois pénible à voir.<br /><br /><div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2epXayPyTj9zTO44eitedg6Jw5W_0dhj_9AG2GIQe5wTVcAu-u3q2matwyMgO1XVywzDJtgobgeRWNpdNzVQLsZWZBQxbfDeaahcyAbYV4NKqxKmFUKNZbBV4Bq9vCbu7AcO6zQ2tVPqfmc_cxFzvEL1F1JitngQL6jS0z1vMinFLvTG-qevg1nE-/s800/the-sex-lives-of-college-girls2.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Les quatre personnages principaux de la série" border="0" data-original-height="500" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2epXayPyTj9zTO44eitedg6Jw5W_0dhj_9AG2GIQe5wTVcAu-u3q2matwyMgO1XVywzDJtgobgeRWNpdNzVQLsZWZBQxbfDeaahcyAbYV4NKqxKmFUKNZbBV4Bq9vCbu7AcO6zQ2tVPqfmc_cxFzvEL1F1JitngQL6jS0z1vMinFLvTG-qevg1nE-/s16000/the-sex-lives-of-college-girls2.jpg" title="The Sex Lives of College Girls" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: right;">©HBO Max</td></tr></tbody></table><br /><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Une comédie sex-positive</span></h2><div>Au vu du titre, on sait à quoi s’attendre. Kimberly, Whitney, Bela et Leighton vont toutes s’adonner aux joies du sexe dans cette première saison. La série aborde avec beaucoup d’humour les divers aléas liés au sexe auxquelles les quatre étudiantes sont confrontées, que ce soit Kimberly qui chope une cystite, ou encore Bela qui se retrouve à coucher avec un mec qui n’est excité que par son humour. <strong style="font-family: "Radio Canada";"><span style="color: #d81634;">The Sex Lives of College Girls</span></strong> dépeint alors une vision très décomplexée du sexe, avec la majorité des personnages de la série ayant des aventures d'un soir ou des relations sexuelles occasionnelles. De ce fait, la série s'attarde très peu sur le sexe dans le cadre d'une relation stable et exclusive. Elle met ainsi en avant <b>une sexualité libre et épanouie</b>, rarement montrée à l'écran, surtout chez des jeunes femmes.<div><br /><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Des intrigues génériques et survolées </span></h2>Bien que <b>la série aborde des thématiques impactantes</b>, un des reproches à lui faire est qu’elle survole nombre de ses sous-intrigues. Elle ne va malheureusement pas jusqu’au bout des choses. La série propose en effet des intrigues intéressantes, mais elles sont traitées de manière expéditive. Je pense notamment à une sous-intrigue impliquant une agression sexuelle. Bien que le ton de la série soit drôle et léger, je pense qu'il aurait été préférable de prendre ce sujet grave plus au sérieux. De plus, de nombreux comportements problématiques des protagonistes sont constamment passés sous silence, ce qui est très dérangeant et rend difficile de réellement les apprécier. <br /><br /><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">L’avis final</span></h2>Malgré ses défauts, <b>la série ne manque pas de mordant</b> et vous risquez fort bien de laisser échapper plusieurs rires. J'ai déjà commencé à regarder la deuxième saison et on reste dans la même ambiance, mais avec plus de développement des personnages. Bien que <strong style="font-family: "Radio Canada";"><span style="color: #d81634;">The Sex Lives of College Girls</span></strong> ne renouvelle pas le genre et <b>tombe souvent dans les lieux communs du college drama</b>, elle s'avère tout de même être un bon divertissement sans prise de tête. La deuxième saison est disponible sur Amazon depuis avril 2023 et une saison 3 est d’ores et déjà en préparation. </div></div></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div>Juleshttp://www.blogger.com/profile/06191836325945389649noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7398687579822264114.post-91942239838277398432023-02-23T11:00:00.003+01:002023-05-08T22:24:09.786+02:00Mon avis sur College Attitude, 24 ans après sa sortie<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUQelkHDpI8-hEsASl0t5jyA0RTfrEqkQvq7NdOWDB5AfiVT9QHy2cv_jpkIb5hPkG5BjNvkknvVnM0GTtv6UNnU1bj8gHmtQsPDoW7jchs31VngAf-mN6Gh68-LZAoQYINE0WiDn23oCSxD4YeMc0Lpz-TWTgMnIwvA-INxHBrOtJKlEvPhr8J3qv/s800/5B8A6F9A-6CDB-4BDE-9DFD-C2F3E1954278.jpeg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Drew Barrymore dans College Attitude" border="0" data-original-height="500" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUQelkHDpI8-hEsASl0t5jyA0RTfrEqkQvq7NdOWDB5AfiVT9QHy2cv_jpkIb5hPkG5BjNvkknvVnM0GTtv6UNnU1bj8gHmtQsPDoW7jchs31VngAf-mN6Gh68-LZAoQYINE0WiDn23oCSxD4YeMc0Lpz-TWTgMnIwvA-INxHBrOtJKlEvPhr8J3qv/s16000/5B8A6F9A-6CDB-4BDE-9DFD-C2F3E1954278.jpeg" /></a>
</div>
<br />
<div><br /></div>
<span style="font-family: Alata;"><strong>College Attitude </strong>(ou <strong>Never Been Kissed</strong> dans sa version
originale) est un long métrage réalisé par Raja Gosnell (à qui on doit le film
Scooby-Doo) en 1999. <strong>College Attitude</strong> fait partie de cette longue liste
de films que j'ai appréciés quand j'étais plus jeune, mais qui, tout bien
considéré, s'avère problématique à plusieurs titres. Alors, sans plus
attendre, voici le décryptage de <strong>College Attitude</strong>, 24 ans après sa
sortie.</span><br /><br />
<div>
<h2 style="text-align: left;">
<span style="font-family: Alata;">College Attitude : de quoi ça parle ?
</span>
</h2>
Le long-métrage suit Josie, interprétée par <strong>Drew Barrymore</strong>, une
secrétaire de rédaction de 25 ans qui manque de confiance en elle. Elle se
retrouve à retourner sur les bancs du lycée pour réaliser un reportage sous
couverture, afin de dénicher des infos sur la véritable vie des lycéens. C'est
l'occasion pour Josie de revivre ses années de lycée, qui ont été assez
traumatisantes pour elle.<br /><br />
</div>
<div>
<h2 style="text-align: left;">
<span style="font-family: Alata;">Les traumatismes du lycée</span>
</h2>
Au-delà de la romance, dont on parlera plus tard, <strong style="font-family: "Radio Canada";"><span style="color: #d81634;">College Attitude</span></strong> aborde l<b>e harcèlement scolaire et ses conséquences à long terme</b>.
A travers de nombreux flash-back, on découvre que Josie a été humiliée par ses
camarades et que tous ces tourments ont façonné son identité et l’ont empêchée
de véritablement sortir de sa coquille. <br /><br />Au cours de la première
partie du film, Josie se retrouve
<b>confrontée à ses traumatismes d’adolescence</b>. Lors de son enquête sous
couverture, elle revit son identité de lycéenne harcelée, ce qui ravive
d’anciennes blessures jamais complètement cicatrisées. Et d'une certaine
manière, c’est comme si elle redevenait une adolescente, si bien que pendant
une bonne partie du film, on oublie que Josie est une jeune femme de 25 ans
avec un travail et son propre appartement. Le film met ainsi en évidence que
certains traumatismes peuvent empêcher les gens de mûrir et de vivre
réellement leur vie. Il est facile de se connecter à cette thématique et sans
les aspects problématiques de la romance, <strong style="font-family: "Radio Canada";"><span style="color: #d81634;">College Attitude</span></strong> aurait pu être une bonne comédie avec des thématiques profondes et
authentiques.
</div>
<div><br /></div><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAXHmP_-T7GwVsh57ZAx-28aMkDijjZAJxAcibzgCBORAc9WEkyJ8BbwkpoCXRKZVXPsaF07o639zpXW8thA1D_W6Yt9_K6E-IH-yciiI7XkhjrHSqmB6eWZ_1JYvxubpSThx_riYopi-R8TGAuu9Ha5yKHkKUQ0zLdGIstQvXioqWx7vN7jFb1R6J/s800/college-attitude-film-1999.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Drew Barrymore et David Arquette (College Attitude)" border="0" data-original-height="500" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAXHmP_-T7GwVsh57ZAx-28aMkDijjZAJxAcibzgCBORAc9WEkyJ8BbwkpoCXRKZVXPsaF07o639zpXW8thA1D_W6Yt9_K6E-IH-yciiI7XkhjrHSqmB6eWZ_1JYvxubpSThx_riYopi-R8TGAuu9Ha5yKHkKUQ0zLdGIstQvXioqWx7vN7jFb1R6J/s16000/college-attitude-film-1999.jpg" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: right;"><span style="color: #666666;">©Fox</span></td></tr></tbody></table><br /><div><br /></div>
<div>
<br /><br /><br /></div><div>Dans la seconde partie du métrage, Rob, le frère de Josie,
parvient lui aussi à s'inscrire au lycée avec une fausse carte d'identité.
C'est alors l'occasion pour ce jeune homme de 23 ans, qui a abandonné ses
études, de réaliser son rêve d'être recruté dans une équipe de baseball. Avec
l’aide de Rob,<b> Josie parvient enfin à goûter à la popularité</b>, quelque
chose dont elle ne pouvait que rêver lorsqu'elle était adolescente. Le frère
et la sœur sautent donc sur la fausse opportunité d'un nouveau départ,
aveuglés par l’obtention de ce dont ils ont toujours rêvé. <br /><br />Au bal
de fin d'année, alors que les camarades populaires de Josie s'apprêtent à
faire une blague cruelle à une autre amie non populaire,
<b>Josie s'émancipe miraculeusement du regard des autres</b>. Elle révèle son
identité et livre un discours sur le fait que la popularité, qui semble si
précieuse pour ces lycéens, n'est plus tangible après la sortie du lycée.
Pourtant, comme on ne voit jamais Josie évoluer pendant les 107 minutes du
film, toute sa réflexion sur la popularité tombe à plat.<br /><br />
<h2 style="text-align: left;">
<span style="font-family: Alata;">Une comédie romantique problématique</span>
</h2>
Dans une comédie romantique, <b>la romance est un élément essentiel</b>,
pourtant la romance s’avère être la plus grosse faiblesse de <strong style="font-family: "Radio Canada";"><span style="color: #d81634;">College Attitude</span></strong>. Auparavant, je n’avais pas remarqué à quel point la relation entre Josie et
Sam était problématique. Tout au long du film, Sam pense que Josie a 17 ans,
mais cela ne l'empêche pas d'être attiré par elle, de la regarder avec des
yeux de merlan frit et de multiplier les gestes déplacés. Il dégage
carrément des vibes de prédateur, et ça n’est jamais vraiment dénoncé dans le
film.
</div>
<div><br /></div>
<div>
Le parfait exemple se passe dans une scène maintenant devenue culte : celle de
la grande roue. Une scène qui semble douce et romantique, mais
<b>qui s'avère pourtant problématique</b>. Josie et Sam se retrouvent seuls
pour un tour de grande roue et ce dernier commence à lui parler de ses
problèmes de couple, puis dit à Josie qu'il la trouve belle. Voir un
professeur tenir de tels propos à son élève de 17 ans (du moins le pense-t-il)
n'est pas normal et il est gênant de voir ce genre de moment être idéalisé.<br /><br />
<div style="text-align: center;">
<i><iframe allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="" frameborder="0" height="430" src="https://www.youtube.com/embed/Y4g859J_920" width="800"></iframe><span style="font-family: Alata; font-size: 14px;">(Si seulement l’échange n’était pas entre un professeur et son
élève…)</span></i>
</div>
</div>
<br /><br />Nous les observons passer du temps ensemble et ce sont des séquences
qui semblent douces et romantiques, mais n'oublions pas que Josie est censée
être une jeune fille de 17 ans. Il est encore plus exaspérant de voir que ces
deux-là finissent ensemble sans que
<b>Sam ne soit ostracisé pour être tombé amoureux d'une fille qu'il pensait être
une adolescente</b>. Il est aussi surprenant et choquant que Josie craque pour Guy, un jeune
homme de 17 ans alors qu’elle en a 25. De même, Rob commence lui aussi à
fréquenter une fille de 16 ans et trouve les lycéennes sexy malgré qu’elles
soient mineures (réplique de la version française :<span style="font-family: Contrail One;"> “<i><span>La vache ! C’est des filles du lycée ça ? C’est sexy à mort et ça n’a
même pas l’âge légal.”</span></i></span>). Oui, le Cringe-o-Meter s’affole…<br /><br />
<h2 style="text-align: left;">
<span style="font-family: Alata;">College Attitude : le verdict final </span>
</h2>
<br />
<div>
Contrairement à d'autres films que j'ai déjà décryptés (Seize Bougies pour Sam
et L’Amour extra-large), tout n’est pas bon à jeter chez <strong style="font-family: "Radio Canada";"><span style="color: #d81634;">College Attitude</span></strong>. Il règne chez ce film une atmosphère plaisante digne des teen movies des
années 90 et
<u><a href="https://www.tunefind.com/movie/never-been-kissed" target="_blank">la bande originale</a></u>
est sensationnelle. Le casting est incroyable, notamment avec
<strong>Drew Barrymore</strong> en tête d’affiche, mais encore
<strong>David Arquette, Leelee Sobieski et Michael Vartan</strong>. Après sa superbe
interprétation dans
<u><a href="https://www.lerewindclub.com/2020/09/ever-after-1998-critique.html" target="">Ever After</a></u>, Drew Barrymore nous montre ici une autre facette de son jeu d’actrice. Et
malgré le message du métrage, parfois traité de manière maladroite, c’est bel
et bien la romance qui gâche l’histoire. On se retrouve donc avec un film qui
a presque tout pour plaire, mais qui après son visionnage, nous laisse un goût
amer dans la bouche.<br /><br /><br /><b><span style="font-family: Alata;">À LIRE AUSSI :
<u><a href="https://www.lerewindclub.com/2019/01/sixteen-candles-john-hughes.html" target="_blank">Pourquoi Sixteen Candles, entre culture du viol et propos racistes,
est un teen-movie problématique ?</a></u></span></b><b><span style="font-family: Alata;"> et </span></b><b><span style="font-family: Alata;"><u><a href="https://www.lerewindclub.com/2021/11/shallow-hal-critique%20.html" target="_blank">Mon avis sur L’Amour extra-large (Shallow Hal), 20 ans après sa
sortie</a></u></span></b>
</div>
<div><br /><br /></div>
Juleshttp://www.blogger.com/profile/06191836325945389649noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7398687579822264114.post-51186093917524870312023-02-06T18:00:00.014+01:002023-05-08T22:07:40.952+02:00Freeridge : que vaut le spin-off d’On My Block ?<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCTPJgW3O8qYflIQGLg1bPUv2TrUeptnzIHo8q_rcIS4dCHfE0zthsE-Kz4CRbhV5YSCAabYuammo7TONmIVGDilOgpwKKsLilmqDNDdMqD_UDsXyBxBVl6SpplWNxAFzbQ_4USrApPKXpM1ITMtar7MUP5VI2EYyBrNqt77_0vl21uJj3zk5o2RTD/s800/D5AE9E7B-1CA6-4F57-9973-AF5C32AAB897.jpeg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Freeridge personnages" border="0" data-original-height="450" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCTPJgW3O8qYflIQGLg1bPUv2TrUeptnzIHo8q_rcIS4dCHfE0zthsE-Kz4CRbhV5YSCAabYuammo7TONmIVGDilOgpwKKsLilmqDNDdMqD_UDsXyBxBVl6SpplWNxAFzbQ_4USrApPKXpM1ITMtar7MUP5VI2EYyBrNqt77_0vl21uJj3zk5o2RTD/s16000/D5AE9E7B-1CA6-4F57-9973-AF5C32AAB897.jpeg" title="Freeridge critique" /></a></div><br /><span style="font-family: Alata;"><strong>[CRITIQUE / AVIS SÉRIE]</strong> Spin-off de la regretter <strong>On My Block</strong>, <strong>Freerigde</strong> est désormais disponible sur Netflix. Le teen show se déroule après les événements de la dernière saison de OMB et suit un nouveau groupe d’amis, les deux sœurs Gloria et Ines, Demi et Cameron, alors qu’ils se voient confrontés à une malédiction après avoir eu en leur possession une étrange vieille boîte. </span><br /><br /><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Un spin-off avec sa propre identité </span></h2>Si vous avez peur que <strong style="font-family: "Radio Canada";"><span style="color: #d81634;">Freeridge</span></strong> soit un copier-coller d’On My Block, n’ayez crainte, ce n’est pas le cas. Alors que On My Block montrait à sa manière la réalité des gangs dans les quartiers difficiles, <strong style="font-family: "Radio Canada";"><span style="color: #d81634;">Freeridge</span></strong> <b>se révèle être beaucoup plus légère</b>, se démarquant alors de sa grande soeur pour se forger sa propre identité. On retrouve tout de même l’humour emblématique d’On my Block avec des personnages un brin loufoque et à la personnalité extravagante. <br /><br />Dites adieu à Monse, Ruby, Jamal et Cesar pour souhaiter <b>la bienvenue à Gloria, Ines, Demi et Cameron</b>. <b>Gloria et Ines</b> sont deux sœurs que tout oppose et qui se chamaillent (à en venir aux poings) sans arrêt. Depuis le décès de leur mere il y a une dizaine d’années, <b>Gloria</b> incarne la figure maternelle tandis qu’<b>Ines</b> est la petite sœur typique égoïste. Cette première saison est rythmée autour de leurs relations plus que conflictuelle, offrant un portrait autant authentique que chaotique entre deux sœurs. <b>Demi</b> est l’amie qui s’intéresse au monde spirituel et celle qui fera le plus d’efforts pour lever la malédiction. Quant à <b>Cameron</b>, il est peut-être le personnage le plus effacé. Il a tout de même une backstory intéressante, quoique brève, sur sa bisexualité. Même si les personnages sont loin d’être plats et inintéressants, ils sont parfois un brin insupportable et je pense également qu’ils auraient pu être davantage étoffés. <div><div><br /></div><div>Même si aucun des personnages principaux d'On My Block n’apparaît dans <strong style="font-family: "Radio Canada";"><span style="color: #d81634;">Freeridge</span></strong>, on aura tout de même l’occasion de revoir certains visages familiers de la série, et c’est un bon moyen de relier les deux séries.<br /><div><br /></div><div><div></div></div><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6lg5m1jjggvGBWNW0WPDy8BDd7_xE2Aakp76AarMDRHHyRnDDhAlrRS4a-SMXUNmyt5l7xyQ4b-cd-TWNOJ4T8_yCSSL5heAgas6p_o4U7tLXCNDf9SLCqnP4LB_GiCTgjrVxkWtSgqYSJucMLLeQ85JL5eAeRx7N7XtwkEZSu_Hs8QQiCBWCWhiy/s800/DC82E58A-E949-4AD5-87CF-972C850ED420.jpeg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Freeridge personnages" border="0" data-original-height="450" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6lg5m1jjggvGBWNW0WPDy8BDd7_xE2Aakp76AarMDRHHyRnDDhAlrRS4a-SMXUNmyt5l7xyQ4b-cd-TWNOJ4T8_yCSSL5heAgas6p_o4U7tLXCNDf9SLCqnP4LB_GiCTgjrVxkWtSgqYSJucMLLeQ85JL5eAeRx7N7XtwkEZSu_Hs8QQiCBWCWhiy/s16000/DC82E58A-E949-4AD5-87CF-972C850ED420.jpeg" title="Freeridge critique" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: right;"><span style="color: #666666;">©Netflix </span></td></tr></tbody></table><br /><div><br /><br /><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Une saison pauvre en rebondissements </span></h2>Pour être honnête, la série ne prend pas <b>une trajectoire des plus trépidantes</b>. Il ne se passe pas grand-chose d’important dans cette première saison et elle ressemble davantage à <b>une introduction à une plus grande histoire à venir </b>(peut-être dans une saison 2 ?). La trame narrative reste assez générique tandis que les huit épisodes de la saison sont centrés autour de l’intrigue principale où on suit les personnages qui essayent de se dépêtrer de cette soi-disant malédiction ; ainsi que par d’autres intrigues secondaires qui sont comiques, mais finalement sans grande importance.<br /><br /><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Un teen show qui a du potentiel </span></h2><div>Force est de constater que <strong style="font-family: "Radio Canada";"><span style="color: #d81634;">Freeridge</span></strong> <b>offre une narration moins forte qu’On My Block</b>. Cette dernière, avec sa première saison, m’avait vraiment ému et avait été une vraie claque émotionnelle. En comparaison, sa petite soeur ne va pas vraiment plus loin que le teen drama sympathique. Malgré quelques thématiques qui pourraient émouvoir, le teen show <b>peine à proposer une intrigue forte</b> alors qu’elle en avait les clefs. <strong style="font-family: "Radio Canada";"><span style="color: #d81634;">Freeridge</span></strong> a tout de même <b>le potentiel de relever le niveau</b> et avec cette première saison, présente<b> de bons éléments</b> qui serait bon d’exploiter davantage si la série est renouvelée pour une deuxième saison. </div><div><br /></div><div><br /></div><div><div></div></div><b><span style="font-family: Alata;">À LIRE AUSSI : <u><a href="https://www.lerewindclub.com/2018/04/on-my-block-une-serie-initiatique.html" target="_blank">On My Block, une série initiatique Netflix qui sort de l'ordinaire</a></u></span></b><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /></div></div></div>Juleshttp://www.blogger.com/profile/06191836325945389649noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7398687579822264114.post-69753889108089153222023-01-23T14:00:00.007+01:002023-06-07T09:03:19.692+02:00Sexify saison 2 : une saison plus sérieuse, mais toujours audacieuse<div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXKM3zPvpYxEuX-xMj72QXPOwwjmYHBXIHQdT98BGwptjy9pjTCRJUzHVP2dJZugdKCwDrrAaB3pmU3AyCo-2TjYXtO_7ss5WEYl0R2qGCDBQdBRraGb_B1d1wTQhyXMkgtqTPUfX_fwlMPsWcj4-tJC24j9Lxr25x2uIbbog43MoQV2MOoY7NbZc_/s800/D365CF44-1660-4A25-ACEA-F9D0269AE1F4.jpeg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Protagonistes de la série Sexify" border="0" data-original-height="450" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXKM3zPvpYxEuX-xMj72QXPOwwjmYHBXIHQdT98BGwptjy9pjTCRJUzHVP2dJZugdKCwDrrAaB3pmU3AyCo-2TjYXtO_7ss5WEYl0R2qGCDBQdBRraGb_B1d1wTQhyXMkgtqTPUfX_fwlMPsWcj4-tJC24j9Lxr25x2uIbbog43MoQV2MOoY7NbZc_/s16000/D365CF44-1660-4A25-ACEA-F9D0269AE1F4.jpeg" title="Sexify série Netflix" /></a></div><br /><span style="font-family: Alata;"><br /></span></div><span style="font-family: Alata;"><div><span style="font-family: Alata;"><br /></span></div><strong>[CRITIQUE / AVIS SÉRIE]</strong> - <strong>Sexify</strong>, qualifiée de Sex Education polonaise, est de retour avec une seconde saison sur <strong>Netflix</strong>. On retrouve donc Natalia, Monika et Paulina qui rencontrent des problèmes financiers après avoir lancé leur start-up. Pour sauver Sexify (une application qui vise à optimiser les orgasmes chez la femme), elles décident de se lancer dans le développement d’une version pour hommes. </span><div><span style="font-family: Alata;"></span><span style="font-family: Alata;"><br /></span><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Le trio de Sexify est de retour</span></h2>Quand la première saison sort, <strong style="font-family: "Radio Canada";"><span style="color: #d81634;">Sexify</span></strong> convainc pour son audace. Avec <strong>une thématique sur l’orgasme et le désir féminin</strong>, alors que la série vient tout droit de Pologne (un pays ultraconservateur), la série séduit le public et cartonne. Tandis que la saison 1 se terminait avec les trois jeunes femmes prenant la décision de continuer de travailler sur leur application malgré leur défaite au "concours universitaire de la start-up la plus innovante", cette nouvelle saison démarre fort avec comme première scène les trois protagonistes qui s’adonnent chacune de leur côté à la masturbation. Ainsi, Natalia, Monika et Paulina ont réussi à monter leur boîte, mais elles enchaînent les défaites : le lancement de Sexify est un fiasco, et faute de financement, les trois jeunes femmes se retrouvent endettées. Le seul moyen de sauver leur entreprise est de <strong>créer une autre application pour les hommes afin qu’ils puissent optimiser leur sexualité</strong>. <br /><br /><h2><span style="font-family: Alata;">Une saison plus mature, mais moins dynamique</span></h2>Avec une saison toujours aussi colorée et audacieuse, avec des scènes et des répliques fortes ( « <em>Nous, les filles, pourront enfin baiser comme nous l’entendons </em>» ), <span style="font-family: Radio Canada;"><strong><span style="color: #d81634;">Sexify</span></strong> </span>propose tout de même un angle plus mature que la saison 1, notamment avec les problématiques que peut confronter une femme qui dirige sa start-up, tout en gardant une touche déjantée. Alors que la trame principale se concentre sur <strong>le développement de Sexiguy</strong> (la version pour homme de Sexify), on suit également les trois jeunes femmes individuellement à travers les problèmes qu’elles rencontrent dans leur vie quotidienne. Alors que Natalia rencontre des problèmes dans sa vie intime avec Adam, Monika va quant à elle, en tant que vraie femme de pouvoir, se démener pour sauver son entreprise tandis que Paulina se sent perdue dans sa vie et n’arrive pas à trouver sa place. Cependant, cette saison reste moins dynamique que la précédente et certains épisodes sont moins captivants que d’autres. La série avait toutes les clés en main et c’est dommage d’avoir privilégié certaines intrigues par rapport à d’autres. <div><div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZQptfSIw4VTCJRy0wrzevs0EJ6iT3mn6Fj3pB_gJO5WUnwm-Fq_hq_eCkvwQnkKupJBwqVrbK5W4TPNhBkeVFWemOBDTHUE2wqEEfdXn0KDBVjiPSklrI-hRbhvRyPri0LDZ6rw5wyxmIdKi1c2LXE-CYoMd4qF0TrUngJ_6ncBkXIJao5njlZjUQ/s800/4FA69A5A-3868-4FE8-939C-6CDCCD7A18E5.png" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Personnages principales de la série Sexify" border="0" data-original-height="450" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZQptfSIw4VTCJRy0wrzevs0EJ6iT3mn6Fj3pB_gJO5WUnwm-Fq_hq_eCkvwQnkKupJBwqVrbK5W4TPNhBkeVFWemOBDTHUE2wqEEfdXn0KDBVjiPSklrI-hRbhvRyPri0LDZ6rw5wyxmIdKi1c2LXE-CYoMd4qF0TrUngJ_6ncBkXIJao5njlZjUQ/s16000/4FA69A5A-3868-4FE8-939C-6CDCCD7A18E5.png" title="Sexify série Netflix" /></a></div><br /><div><br /><br /><h2><span style="font-family: Alata;"> Femmes et sexualité : un tableau toujours aussi authentique</span></h2>Avec un regard authentique sur la sexualité et le féminisme, <strong style="font-family: "Radio Canada";"><span style="color: #d81634;">Sexify</span></strong> démontre bien l’importance de démystifier la sexualité de la femme. Il reste intéressant d’avoir également voulu aborder la sexualité masculine, notamment à travers l’ego des hommes par rapport à leurs performances. <strong>Aleksandra Skraba</strong>, <strong>Sandra Drzymalska</strong> et <strong>Maria Sobocinska</strong> sont toujours aussi convaincantes dans leur rôle et on adore voir leur personnage, à la personnalité pourtant si différente, interagir ensemble et former un trio fort et complexe. La série peut être saluée pour avoir montré des femmes fortes qui n'ont pas peur de dire ce qu'elles pensent et de se démener pour obtenir ce qu’elles veulent vraiment. </div><div><br /></div><div><br /></div><div><b style="-webkit-text-size-adjust: auto; border: 0px; font-family: heebo; font-size: 15.4px; line-height: 1.6; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; text-size-adjust: auto; vertical-align: baseline;"><span style="border: 0px; font-family: "Contrail One"; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">SEXIFY SAISON 2 EST DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 11/01.</span></b><br /><br /></div></div></div></div>Juleshttp://www.blogger.com/profile/06191836325945389649noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7398687579822264114.post-6833157099509516262022-12-23T18:00:00.007+01:002023-01-28T11:03:22.797+01:00Lookism, une série animée coréenne sur le harcèlement scolaire et le privilège de la beauté<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgH81x_pbcyNoOBu8xkEY3RcYEG_i3c2IxvEemdqWIFr5v1D_dW9sZVp7np31-TQJZzWf5TXMVqDM73-pGkvzwTTzyWnAUIPc8j_O_YNRDKVRGlDNrZ2f32A8UTwGqr3oGKAuDP5pEWGxQ8Ah0F3HZd1SlcIcwu4OUmLUNiL0WvhJpWcD5iPwxIYl3L/s800/44E9087A-1B89-4677-AA1A-D36680DFFF0C.png" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Lookism animé Netflix" border="0" data-original-height="450" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgH81x_pbcyNoOBu8xkEY3RcYEG_i3c2IxvEemdqWIFr5v1D_dW9sZVp7np31-TQJZzWf5TXMVqDM73-pGkvzwTTzyWnAUIPc8j_O_YNRDKVRGlDNrZ2f32A8UTwGqr3oGKAuDP5pEWGxQ8Ah0F3HZd1SlcIcwu4OUmLUNiL0WvhJpWcD5iPwxIYl3L/s16000/44E9087A-1B89-4677-AA1A-D36680DFFF0C.png" title="Lookism critique" /></a></div><br /><span style="font-family: Alata;"><strong>[CRITIQUE / AVIS SÉRIE]</strong> - Adaptation du webtoon éponyme, <strong>Lookism</strong> est un anime coréen où on suit Park Hyungseok, un lycéen qui se fait harceler à cause de son apparence. Juste avant son transfert dans sa nouvelle école, il se découvre la possibilité de basculer entre deux corps : le sien et celui d’un jeune homme "grand et beau". C’est alors un nouveau monde qu’il découvre, loin du harcèlement qu’il a pu vivre pendant des années.</span><br /><br /><br /><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Privilège du beau et harcèlement scolaire</span></h2>Le terme <em><strong>lookism</strong></em>, apparu dans les années 70, désigne le traitement discriminatoire des personnes qui seraient considérées comme physiquement peu attrayantes. Dans la série, Hyungseok est traité comme un moins que rien sur le seul fait qu’il est "gros et moche". Pourtant, dès qu’il endosse le corps d'un beau garçon, il est tout de suite adulés par les filles et la plupart recherche son amitié. <b>Ici, <span style="font-family: Kdam Thmor Pro;">Lookism</span> veut alors montrer la disparité entre ceux qui sont considéré comme physiquement attrayant et ceux qui ne le sont pas. </b><br /><br />Même si elle prend la forme d'une série animée, <strong><span style="font-family: Kdam Thmor Pro;">Lookism</span></strong> <b>ne recule pas devant la cruauté du harcèlement subi par certains élèves, ce qui rend certaines scènes vraiment difficiles à regarder</b>. Cependant, force est de constater que le récit et les personnages manquent de réalisme. En effet, tous les personnages considérés comme beaux regardent de haut tous les personnages qui ne le sont pas. Il est vrai que nous vivons dans une société superficielle, mais en tentant de dénoncer ce comportement, <strong><span style="font-family: Kdam Thmor Pro;">Lookism</span></strong> pousse le paroxysme plus loin, voire trop loin, ce qui peut donner une dimension grotesque à la série. <div><br /></div><div>Le harcèlement scolaire est un comportement dangereux qui mérite d’être mis en avant pour qu’on y soit davantage sensibilisé. <b>Il est cependant dérangeant de constater qu’ il n'arrive presque rien aux brutes, à part un passage à tabac par un élève qui protège les harcelés.</b> Je pense que l'histoire met trop l'accent sur la force et les combats pour résoudre le problème d’harcèlement, mais ce n'est pas de cette manière qu’il doit être éradiqué.<br /><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHR_vLLMQHRG4CDbuVsV6z3Io7sQENbl-u_h24NQIbgbGcZmX-GucnTZOfpgIlwGaQsTv_vJLFZ-V9J0dFGH7_oqZ3W8ln1Kj7IiE6mvrwCM4737VYtmiJohYNdpgF2yIELszu5_D1MogP6nSPn8DO5hDHng7ESyDbXOQoM5Nk1Tn8zNB4N05bcXB2/s800/CF4706F2-45B5-44AC-B5CA-129FE1E3E329.png" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Lookism animé Netflix" border="0" data-original-height="450" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHR_vLLMQHRG4CDbuVsV6z3Io7sQENbl-u_h24NQIbgbGcZmX-GucnTZOfpgIlwGaQsTv_vJLFZ-V9J0dFGH7_oqZ3W8ln1Kj7IiE6mvrwCM4737VYtmiJohYNdpgF2yIELszu5_D1MogP6nSPn8DO5hDHng7ESyDbXOQoM5Nk1Tn8zNB4N05bcXB2/s16000/CF4706F2-45B5-44AC-B5CA-129FE1E3E329.png" title="Lookism critique" /></a></div><br /><div><br /><br /><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Devenir beau = révélation de la vraie personnalité ?</span></h2><div>Hyungseok est un personnage complexe et à cause des atrocités qu’il subit au quotidien, il intériorise toute sa colère et son ressentiment. Il a alors tendance à traiter sa propre mère de la même façon que ses camarades le traitent. Cependant, quand il se retrouve dans le corps du "beau" Hyungseok, il acquiert un nouveau point de vue sur sa situation et réalise à quel point sa mère s’est démenée pour lui offrir une vie confortable, alors qu’ils sont relativement pauvres. <b>Dans un sens, il est presque dommage qu’on puisse seulement voir sa vraie personnalité quand il se retrouve dans le plus beau corps.</b> Concernant les autres personnages, une bonne majorité d’entre eux manque cruellement de développement et de profondeur. Ils ont un rôle de figurant et n’apportent pas beaucoup au récit.<br /><br />L’animation proposée est un mélange de 2D et de 3D, ce qui donne une dimension intéressante à certaines scènes. Cependant, ça manque parfois de régularité et de fluidité. Bien que la série aborde des thèmes sensibles et importants, la trame reste assez simple et se rapproche davantage du <em>slice of life</em> (tranche de vie). Bien que divertissante dans son ensemble, <strong><span style="font-family: Kdam Thmor Pro;">Lookism</span></strong> ne reste pas sans défauts, et on se retrouve un peu déçu face à une fin assez abrupte avec des questions laissées sans réponses ( pourquoi Hyeonsoek se retrouve avec un deuxième corps ? ). En espérant qu’on en sache plus si l’anime est renouvelé pour une seconde saison. </div><div> </div><div><b style="-webkit-text-size-adjust: auto; border: 0px; font-family: heebo; font-size: 15.4px; line-height: 1.6; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; text-size-adjust: auto; vertical-align: baseline;"><span style="border: 0px; font-family: "Contrail One"; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><br /></span></b></div><div><b style="-webkit-text-size-adjust: auto; border: 0px; font-family: heebo; font-size: 15.4px; line-height: 1.6; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; text-size-adjust: auto; vertical-align: baseline;"><span style="border: 0px; font-family: "Contrail One"; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">LOOKISM EST DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 08/12.</span></b></div><div><br /></div><div><br /></div></div>Juleshttp://www.blogger.com/profile/06191836325945389649noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7398687579822264114.post-18658930205924335912022-11-18T18:00:00.007+01:002023-01-29T22:43:35.275+01:0020th Century Girl, un film attendrissant sur l’amitié et les premières amours<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZXgRFYrY3AQ6LTPUSOEJzSMTk9oYc2t4bFmDUm--aJexlld0dixnIUTDLalWH7IB6A10V6FFqgdpMZUu_fSgqGK-YHPczpzpY7-s-YZipDU0PBYIuDCmJPAJcgIbY_hzzRSdHFUrJYcWcj1WHA5iLZ9NqKjJDifZoXjPqhsCsmHZPZwmRkXzx6UPZ/s800/20thCenturyGirl.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="538" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZXgRFYrY3AQ6LTPUSOEJzSMTk9oYc2t4bFmDUm--aJexlld0dixnIUTDLalWH7IB6A10V6FFqgdpMZUu_fSgqGK-YHPczpzpY7-s-YZipDU0PBYIuDCmJPAJcgIbY_hzzRSdHFUrJYcWcj1WHA5iLZ9NqKjJDifZoXjPqhsCsmHZPZwmRkXzx6UPZ/s16000/20thCenturyGirl.jpg" /></a></div><br /><div><br /></div><span style="font-family: Alata;"><b>[CRITIQUE / AVIS FILM]</b> - Sorti un peu sous le radar le 30 octobre sur Netflix, <strong>20th Century Girl</strong> (<strong>20세기 소녀</strong>) se passe un an avant le passage à l’an 2000 et suit Na Bo-ra (<strong>Kim Yoo-jung</strong>), une adolescente de 17 ans qui s’est donné pour mission de recueillir des informations sur <strong>Baek Hyun-jin</strong> (<strong>Park Jung-woo</strong>), le nouveau crush de sa meilleure amie alors que cette dernière est partie aux États Unis pour une opération du cœur. Bora va alors commencer à tomber sur le charme du meilleur ami de ce dernier, <strong>Poong Woon-ho</strong> (<strong>Byeon Woo-seok</strong>).</span><div><br /></div><div><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Séquence nostalgie en Corée du Sud</span></h2>Avec <span style="color: #d81634;"><span style="font-family: Edu QLD Beginner; font-size: 17px; font-weight: 900;"><strong>20th Century Girl</strong></span></span>, on se retrouve propulsé à <strong>la fin des années 90</strong>, en <strong>Corée du Sud</strong>. Une atmosphère douce se dégage de ce premier long-métrage réalisé par Bang Woo-ri et on y retrouve la tendresse et l’innocence des premiers amours. Le métrage joue la séquence nostalgie avec les ordinateurs à l’ancienne, les cabines téléphoniques et les gros caméscopes. Il est amusant de voir Bo-ra essayer par n’importe quel moyen de dénicher des informations sur Hyun-jin. Elle arrive à faire preuve d’ingéniosité, surtout quand on fait le parallèle avec la façon dont ça se ferait de nos jours (<u>bingo</u> : stalker les réseaux sociaux). </div><div><br /></div><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Des personages attendrissants, mais parfois convenus </span></h2><div>Les personnages sont attendrissant et vulnérables, cependant ils manquent globalement de développement et sont assez unidimensionnels, ce qui est bien dommage. Bo-ra est celle qui a la personnalité la plus construite : c’est une jeune fille naturelle avec du caractère, et elle est extrêmement dévouée à sa meilleure amie. On sent également une alchimie convaincante entre <strong>Bo-ra, Hyun-jin et Woon-ho</strong>, et j'ai aimé la façon dont ils interagissaient ensemble. <strong style="caret-color: rgb(216, 22, 52); font-family: "Edu QLD Beginner"; font-size: 17px;">20th Century Girl</strong> dépeint une image naïve de l’amour entre adolescents, et on y retrouve une certaine pudeur qui manque cruellement dans les oeuvres récentes qui mettent en scène des ados. La photographie exprime également la pureté de l’histoire, avec des tons doux et colorés. </div><div><br /></div><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9ETerzIdjUZMfWcGe4FQdklOxmlEVMdmUS0uL1G2gv1ZW3nP89BD2SYY8gvZ135r9pvYFmuGHpZ745RxRGHPxF7cKfjnDYYSWZgj3cc7RWmUERbSEEJi-w1RtHtJafL6IBcD95Y0OeI_0OLG_E1hhNGAeOBDXyGNaEqvNv0IBKsVxs5c-meRVVpeG/s800/20thCenturyGirl2.jpg" style="clear: left; display: inline; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="450" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9ETerzIdjUZMfWcGe4FQdklOxmlEVMdmUS0uL1G2gv1ZW3nP89BD2SYY8gvZ135r9pvYFmuGHpZ745RxRGHPxF7cKfjnDYYSWZgj3cc7RWmUERbSEEJi-w1RtHtJafL6IBcD95Y0OeI_0OLG_E1hhNGAeOBDXyGNaEqvNv0IBKsVxs5c-meRVVpeG/s16000/20thCenturyGirl2.jpg" /></a></div><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Un portrait universel de l’adolescence </span></h2><div>Le métrage peut paraître un peu long par rapport à l’histoire racontée, qui en somme reste classique, mais <strong style="caret-color: rgb(216, 22, 52); font-family: "Edu QLD Beginner"; font-size: 17px;">20th Century Girl</strong> reste une histoire qui traite de sujets universels autour de l’adolescence et avec des personnages auxquels il est facile de s’identifier. Il dépeint les difficultés et les petites gênes des émois amoureux, ceci en toute en subtilité. La fin est surprenante et déchirante et il serait bon de prévoir quelques mouchoirs pour votre visionnage. <br /><div><br /></div><div><br /></div><div><div><b style="-webkit-text-size-adjust: auto; border: 0px; font-family: heebo; font-size: 15.4px; line-height: 1.6; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; text-size-adjust: auto; vertical-align: baseline;"><span style="border: 0px; font-family: "Contrail One"; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 30/10.</span></b></div><div><br /></div></div></div>Juleshttp://www.blogger.com/profile/06191836325945389649noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7398687579822264114.post-30578359869715023062022-10-08T18:00:00.006+02:002023-05-17T10:16:36.274+02:00My Best Friend’s Exorcism, que vaut l'adaptation du roman de Grady Hendrix ?<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCLhFi2yKYfL4obRgfVYGjmM_TGi8Yyt37kW_ZxHsmEw0jVxOtUtnZX_qq8psgPWx4NceGi22awZih6a0c3SW-ekLQJhWs91wWsy1phI8Hvf5zBt-tYIiquseyoDm_6km2DHLJmBPC7saJVJJjOofWu3BWE4VlmKmaGxHJoL90SF7PTqfHEUG-cj5W/s800/MyBestFriendsExorcismMOVIE.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="My Best Friend’s Exorcism" border="0" data-original-height="533" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCLhFi2yKYfL4obRgfVYGjmM_TGi8Yyt37kW_ZxHsmEw0jVxOtUtnZX_qq8psgPWx4NceGi22awZih6a0c3SW-ekLQJhWs91wWsy1phI8Hvf5zBt-tYIiquseyoDm_6km2DHLJmBPC7saJVJJjOofWu3BWE4VlmKmaGxHJoL90SF7PTqfHEUG-cj5W/s16000/MyBestFriendsExorcismMOVIE.jpg" title="My Best Friend’s Exorcism" /></a></div><br /><p><br /></p><p><span style="font-family: Alata;"><strong>[CRITIQUE / AVIS FILM]</strong> - Adaptation du roman éponyme de <b>Grady Hendrix</b>, <strong>My Best Friend’s Exorcism</strong> est un long-métrage réalisé par Damon Thomas, dont c’est le premier long-métrage (il a néanmoins réalisé de nombreux épisodes de séries télévisées telles que Penny Dreadful ou encore In the Flesh). L’histoire se déroule en 1988, Abby (<strong>Elsie Fisher</strong>) et Gretchen (<strong>Amiah Miller</strong>) sont les meilleures amies du monde, mais depuis une soirée qui a mal tourné, Gretchen n’est pas dans son état normal, et sème la zizanie dans leur cercle d’amis. Abby se demande alors si Gretchen ne serait pas possédée par un démon…</span><br /><br />Vous connaissez la phrase anglophone "<i>The book is always better</i>"? Et bien, elle s’applique à cette adaptation qui s’avère sans grande saveur. Tout d’abord, le film a décidé de prendre le parti-pris de ne pas suivre entièrement la trame du roman, ce qui est tout à fait acceptable. Malheureusement, on peine à retrouver l’essence du roman et tout au long, <strong><span style="color: #d81634; font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">My Best Friend's Exorcism</span></strong> donne l’impression qu’il ne sait pas vraiment quelle position assumer. Il se perd donc vite entre la véritable comédie horrifique et le pastiche, ce qui fait que le ton du film manque parfois de cohérence. De plus, pour une comédie horrifique, le film n’est jamais véritablement effrayant, ni même drôle. Le roman avait des scènes vraiment glaçantes, mais qui sont définitivement atténuées dans le film. Au final, on se retrouve avec un film avec des scènes de possession qui nous laisse de marbre. Concernant les CGI, là aussi c’est plutôt inconsistant. Tantôt corrects, ils sont aussi parfois à la limite du risible, notamment dans les scènes de vomi. Le rendu fait tellement faux que ça en devient ridicule, mais après réflexion, c’était peut-être le but. <br /><br />Dans le roman d’Hendrix, l’amitié entre Abby et Gretchen était dépeinte avec un sous-entendu parfois saphique, ce qu’on retrouve un peu dans le film, mais les deux actrices n’ont pas l’alchimie nécessaire pour qu’on puisse croire à leur forte amitié. De plus, le thème de l’amitié y reste bien moins exploité que dans le livre. Quant aux personnages, qu'ils soient principaux et secondaires, ne sont pas plus élaborés que ça et sont assez unidimensionnels. Par conséquent, on a vraiment du mal à s’attacher à eux, ou du moins à se soucier de ce qui va leur arriver. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnEUYbS4ZlYMfW3IXr6R2PDrnxSF7FGEO_9dTTcU01Y0NkmnXIAknzCH_XfBUzRzUu1ZGvl_hNNFBtNIKyR8OozxxNh-zMow7MIZQJp3ijZhcoCJC9uZVPE7AHF7C4UVdD_w5ms3pxzmRXDEsHmjPumxw6XoZqwsNxORKyswN5_ypFTAwPpVw-N9a4/s800/MyBestFriendsExorcismMOVIE2.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="My Best Friend’s Exorcism" border="0" data-original-height="533" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnEUYbS4ZlYMfW3IXr6R2PDrnxSF7FGEO_9dTTcU01Y0NkmnXIAknzCH_XfBUzRzUu1ZGvl_hNNFBtNIKyR8OozxxNh-zMow7MIZQJp3ijZhcoCJC9uZVPE7AHF7C4UVdD_w5ms3pxzmRXDEsHmjPumxw6XoZqwsNxORKyswN5_ypFTAwPpVw-N9a4/s16000/MyBestFriendsExorcismMOVIE2.jpg" title="My Best Friend’s Exorcism" /></a></div><br /><p><br /></p><p>La nostalgie des années 80 n’est pas trop surjoué, on a une bonne OST avec des chansons emblématiques de cette décennie. Le roman avait la particularité d’avoir des chansons comme titre de chapitres, et c’est bien dommage de ne pas avoir sélectionné quelques-unes de ces chansons pour l’adaptation, bien que je puisse comprendre que ça peut être dû à un soucis de droits d’auteur.</p><p><br /></p><p>Au final, <strong><span style="color: #d81634; font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">MY BEST FRIEND'S EXORCISM</span></strong> se révèle être une production sans grande originalité. Il y aurait pu avoir des scènes véritablement effrayantes, le tout en ajoutant une touche d’humour noir, ce qui aurait apporté beaucoup de mordant au film. Malheureusement, à l’instar du bouquin, le métrage sera loin de marquer les mémoires.</p><p><br /></p><div><b style="-webkit-text-size-adjust: auto; border: 0px; font-family: heebo; font-size: 15.4px; line-height: 1.6; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; text-size-adjust: auto; vertical-align: baseline;"><span style="border: 0px; font-family: "Contrail One"; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">DISPONIBLE SUR AMAZON PRIME VIDEO DEPUIS LE 30/09.</span></b></div><div><b style="-webkit-text-size-adjust: auto; border: 0px; font-family: heebo; font-size: 15.4px; line-height: 1.6; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; text-size-adjust: auto; vertical-align: baseline;"><span style="border: 0px; font-family: "Contrail One"; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><br /></span></b></div><div><b style="-webkit-text-size-adjust: auto; border: 0px; font-family: heebo; font-size: 15.4px; line-height: 1.6; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; text-size-adjust: auto; vertical-align: baseline;"><span style="border: 0px; font-family: "Contrail One"; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><br /></span></b></div><div><b><span style="font-family: Alata;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; border: 0px; font-size: 15.4px; line-height: 1.6; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; text-size-adjust: auto; vertical-align: baseline;"><span style="border: 0px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">À LIRE AUSSI : </span></span><u><a href="https://www.lerewindclub.com/2018/04/my-best-friends-exorcism-grady-hendrix.html" target="_blank">My Best Friend's Exorcism de Grady Hendrix, un roman hybride entre horreur et teen drama</a></u></span></b></div><div><br /></div><p><br /></p>Juleshttp://www.blogger.com/profile/06191836325945389649noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7398687579822264114.post-27467111963017970662022-09-16T20:00:00.003+02:002023-01-26T14:49:58.310+01:00Cobra Kai (saison 5), un récit qui s’essouffle ?<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiO7f5ZbHlxq39zCyUIj-QYQciJaKUhilmV3TsOzoUR-ggIDTTkMzoi-upGSaOAFvGff2lffCSCsUrZVoRtURLnw1BANYGsAuRXsUXQmr2_7gi1jiGV4LIFJ0re_UUFxHf_CYzGrostBzQWTD_M8BJyNjFp7tSyO2wTo4hmYAJm5wdvjltPDqPHUzNF/s800/Cobra-Kai-Saison-5.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Cobra Kai poster saison 5" border="0" data-original-height="518" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiO7f5ZbHlxq39zCyUIj-QYQciJaKUhilmV3TsOzoUR-ggIDTTkMzoi-upGSaOAFvGff2lffCSCsUrZVoRtURLnw1BANYGsAuRXsUXQmr2_7gi1jiGV4LIFJ0re_UUFxHf_CYzGrostBzQWTD_M8BJyNjFp7tSyO2wTo4hmYAJm5wdvjltPDqPHUzNF/s16000/Cobra-Kai-Saison-5.jpg" title="Cobra Kai" /></a></div><br /><div><br /></div><span style="font-family: Alata;"><strong>[CRITIQUE / AVIS SÉRIE]</strong> - Seulement neuf mois après la sortie de la saison 4, <strong>Cobra Kai</strong> est de nouveau de retour avec une cinquième saison. Alors que le dojo Cobra Kai fait fureur et est de plus en plus populaire, Daniel (<strong>Ralph Macchio</strong>) est prêt à tout pour faire tomber le manipulateur et très ambitieux Terry Silver (<strong>Thomas Ian Griffith</strong>).<br /></span><br />Cette saison 5 joue sur le slow-burn, et manque même parfois de dynamisme. Le rythme est notamment ralenti à cause de l’intrigue des deux premiers épisodes où Miguel (<strong>Xolo Maridueña</strong>)essaye de retrouver son père au Mexique et qui est, au final, peu intéressante. Même si l’enjeu global est important pour les personnages, la narration reste étirée et l’ensemble de la saison n’est que très peu trépidante. Heureusement, les scènes de combats sont quant à elles toujours aussi réussies et jouissives à regarder. Avec une saison qui se focalise davantage sur les adultes, <strong><span style="color: #d81634; font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">Cobra Kai</span></strong> s’éloigne de plus en plus du côté teenager des débuts et les jeunes sont carrément mis de coté, ce qui est assez regrettable. Les quelques sous-intrigues autour de certains personnages ados sont expéditives et ne sont pas approfondies, notamment Sam (<strong>Mary Mouser</strong>) et son envie de s’éloigner du karaté pour se retrouver. <div><br /></div><div>Comme à son habitude, la série continue d’user de la carte de la nostalgie en faisait des clins d’œil aux films. De plus, le retour de certains personnages du troisième film, est fait intelligemment, sans qu’on ressente un fan service forcé. Une des choses que j’ai appréciée dans cette saison 5, c’est l’évolution de certains personnages. La plupart d’entre eux ont fait du chemin depuis la première saison et ils ont gagné en maturité. On arrête enfin de tourner en rond par rapport à certaines rivalités, il était temps, notamment avec Johnny (<strong>William Zabka</strong>) qui établit enfin une réelle relation père-fils avec Robby (<strong>Tanner Buchanan</strong>).</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhd41xOrI1wWEINnd0tUWn39yLmG4TRuCHJgBjdrt-GfGI7Y1tL50YjiDx0u6zFKfhl4UP4vuBnvrNabOZaELUJ3Lb32wmvMIWYeIilXdBzr4pPXxyZzAbzOZ0NJAAM51eLHorXeNVdCOByCvUmQTm3Yhc7_YSSaOI2cNwkSjZFtPx-bYjiNYjR7VM-/s800/CobraKai5.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Cobra Kai : Johnny Daniel Chozen" border="0" data-original-height="422" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhd41xOrI1wWEINnd0tUWn39yLmG4TRuCHJgBjdrt-GfGI7Y1tL50YjiDx0u6zFKfhl4UP4vuBnvrNabOZaELUJ3Lb32wmvMIWYeIilXdBzr4pPXxyZzAbzOZ0NJAAM51eLHorXeNVdCOByCvUmQTm3Yhc7_YSSaOI2cNwkSjZFtPx-bYjiNYjR7VM-/s16000/CobraKai5.jpg" title="Cobra Kai" /></a></div><br /><div><br /><div><div><br /></div><div>D’ailleurs, un message qui se dégage beaucoup ici est qu’une ancienne brute peut redorer son blason. La rédemption est un thème fort, que ce soit avec Johnny, qui n’est plus du tout en conflit avec Daniel cette saison, ou que ce soit Chozen (<strong>Yuji Okumoto</strong>), qui après avoir perdu son honneur à Okinawa, est devenu un homme meilleur depuis. Il en est de même avec Mike Barnes (<strong>Sean Kanan</strong>), un des antagonismes de <strong>The Karate Kid III</strong> qui revient dans cette cinquième saison et qui, contrairement à ce que Daniel a pu penser au début, a su tourner la page sur son passé pour lui aussi devenir un homme meilleur. Concernant les jeunes, Robby, qui a été momentanément d’un élève de Cobra Kai lors de la précédente saison), revient du côté des gentils. Plus surprenant, il y également Tory (<strong>Peyton Roi List</strong>), qui a finalement ouvert les yeux sur la perversion de Cobra Kai. La série manque tout de même parfois de crédibilité. Bien qu’on ait compris que la plupart des senseis impliqués dans le dojo Cobra Kai sont des psychopathes, voir la nouvelle sensei Kim Da Eun (<strong>Alicia Hannah-Kim</strong>) se battre et prendre un malin plaisir à faire souffrir une de ses élèves mineures me dépasse. </div><div><br />Avec cette cinquième saison, on sent vraiment que la fin de <strong><span style="font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">Cobra Kai</span><span style="color: #d81634; font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;"> </span></strong>est proche et qu’il est surtout grand temps de clôturer ce récit qui, avouons-le, s’essouffle. Il faut donc espérer que la saison 6 soit la dernière pour finir en beauté l’héritage de <strong>The Karate Kid</strong>. <br /><br /><br /><b style="-webkit-text-size-adjust: auto; border: 0px; font-family: heebo; font-size: 15.4px; line-height: 1.6; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; text-size-adjust: auto; vertical-align: baseline;"><span style="border: 0px; font-family: "Contrail One"; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 09/09</span></b><br /><br /><br /><br /><br /></div></div></div>Juleshttp://www.blogger.com/profile/06191836325945389649noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7398687579822264114.post-9358097730083405092022-09-13T12:00:00.020+02:002023-01-29T21:56:15.187+01:00Détox, une série française hilarante sur l’addiction digitale<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj45VkpKXu6ZjQKUxsoc8_NdTH6wLH4y6vGN7QeCVf-0tdCrqu7Qpjc9TdT8fBByHhtJb-MLTjaalY3ZnqIyZlBxEAMfOL02Im0193qciy6CyV2ut4FQFdHzjDpxDQ3EcJ7pBEkLRKBiHHPx_IdGgXfaMBlZ8iVMVMLCoc0SQDPOSltfZufnEDIGW5H/s800/DetoxS%C3%A9rie.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Detox photo promo" border="0" data-original-height="450" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj45VkpKXu6ZjQKUxsoc8_NdTH6wLH4y6vGN7QeCVf-0tdCrqu7Qpjc9TdT8fBByHhtJb-MLTjaalY3ZnqIyZlBxEAMfOL02Im0193qciy6CyV2ut4FQFdHzjDpxDQ3EcJ7pBEkLRKBiHHPx_IdGgXfaMBlZ8iVMVMLCoc0SQDPOSltfZufnEDIGW5H/s16000/DetoxS%C3%A9rie.jpg" title="Détox série Netflix" /></a></div><br /><div><br /></div><span style="font-family: Alata;"><strong>[CRITIQUE / AVIS SÉRIE]</strong> - Avec <strong>Manon Azem</strong> et <strong>Tiphaine Daviot</strong> en tête d’affiche, <strong>Détox</strong> est une des nouvelles productions Netflix qui suit le quotidien de Manon et Léa, deux cousines qui décident de ne plus utiliser leur portable et les réseaux sociaux pendant un mois, chacune pour des raisons différentes. Alors que Léa passe ses journées à stalker son ex sur les réseaux et finit par se faire coller une plainte par ce dernier, Manon, chanteuse en herbe, essaye d’échapper à un bad buzz arrivé lors d’un de ses concerts. <br /></span><br /><br /><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Deux héroïnes accros aux réseaux…</span></h2>Avec comme thème principal l’addiction numérique, <strong><span style="color: #d81634; font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">Détox</span></strong>, sous fond d’humour, veut montrer à quel point les réseaux sociaux, les téléphones et autres objets numériques ont pris une trop grande place dans nos vies. On se rend vraiment compte que les téléphones portables sont devenus une extension de nous-mêmes. Alors que Manon et Léa n’ont alors plus accès à cette technologie, c’est une autre façon de vivre qu’il faut qu’elles réapprennent. Léa va donc essayer de ne plus être obsédée par son ex ; tandis que Manon va essayer de poursuivre son rêve : faire une musique qui lui correspond. Bien qu’elles aient des traits de caractères exagérés, les deux héroïnes sont drôles et attachantes, <strong>Manon Azem</strong> et <strong>Tiphaine Daviot</strong> incarnent alors un duo frais, pétillant, mais surtout complètement barré. <div><br /></div><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Un humour (perché) au rendez-vous</span></h2><div>L’humour général de la série est très perché, mais bizarrement, ça fonctionne plutôt bien avec le concept de la série et on se surprend à rire aux éclats à chaque gag. On prend également plaisir à suivre plusieurs membres différents de leur famille, comme le neveu de Léa qui lance un gros mouvement de détox digitale dans son lycée ou encore les parents de Léa, Mireille et Philippe qui ont des difficultés dans leur couple à cause de l’addiction au téléphone portable de ce dernier. </div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgf_jVShHgBGQHet0_ieIP_xqo4OiwWB4v04n7HbEi_dLiwEiUGj9WBtZi6JOvHfUxm86l6BaL63iGe_cPO7CGngpIJ_Jf8uE8p8Vk40EeVDvKshnhrER_iSSLio8QTWaq1OcH-tO6vgj2NmxZlCmhsW1bnhRN0XKcg0oTmeHnZMN7zAYIBsaH0n4R3/s800/DetoxS%C3%A9rie2.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgf_jVShHgBGQHet0_ieIP_xqo4OiwWB4v04n7HbEi_dLiwEiUGj9WBtZi6JOvHfUxm86l6BaL63iGe_cPO7CGngpIJ_Jf8uE8p8Vk40EeVDvKshnhrER_iSSLio8QTWaq1OcH-tO6vgj2NmxZlCmhsW1bnhRN0XKcg0oTmeHnZMN7zAYIBsaH0n4R3/s16000/DetoxS%C3%A9rie2.jpg" /></a></div><br /><div><br /></div><div><br /></div><div><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Une "détox" convaincante ?</span></h2><div>Avec seulement 6 épisodes de 30 min, le format de <strong><span style="font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">DÉTOX</span></strong> fait qu’on survole des éléments qui auraient été intéressants de développer davantage, notamment le deuil de Manon. On comprend que sa sœur aînée est décédée il y a 10 ans, mais ça reste très peu abordé, c’est dommage. <strong><span style="font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">DÉTOX</span></strong> reste une série vraiment loufoque et divertissante, et qui dut aux dernières minutes de l’épisode final, laisse présager une seconde saison tout aussi barge.</div><div><br /></div><div><b style="-webkit-text-size-adjust: auto; border: 0px; font-family: heebo; font-size: 15.4px; line-height: 1.6; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; text-size-adjust: auto; vertical-align: baseline;"><span style="border: 0px; font-family: "Contrail One"; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><br /></span></b></div><div><b style="-webkit-text-size-adjust: auto; border: 0px; font-family: heebo; font-size: 15.4px; line-height: 1.6; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; text-size-adjust: auto; vertical-align: baseline;"><span style="border: 0px; font-family: "Contrail One"; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 01/09</span></b></div><div><br /><div><p><br /></p></div></div></div>Juleshttp://www.blogger.com/profile/06191836325945389649noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7398687579822264114.post-60586391606533700692022-09-07T10:00:00.027+02:002023-06-07T09:07:56.590+02:00L’événement, l’histoire vraie d’un avortement interdit<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuAlAAe9k8FnbsYFsJeu01j1wm9r-5-OtI9Ud6RDg_KpQG6rloBdWc50Sp_wZ4FjCXnL9iYbRzL7iXBU33BiN-lC-l4ugAFP68dDxTYefPIU3dq0n_phWiSQ3afRIXiQMNmKONCPSSgrqZiyKmTDAcBQTv6rK40DqX2LTSGFVg94fe6M3_ABgGRP7-/s800/l%C3%A9v%C3%A9nement.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="L’événement - Anne" border="0" data-original-height="450" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuAlAAe9k8FnbsYFsJeu01j1wm9r-5-OtI9Ud6RDg_KpQG6rloBdWc50Sp_wZ4FjCXnL9iYbRzL7iXBU33BiN-lC-l4ugAFP68dDxTYefPIU3dq0n_phWiSQ3afRIXiQMNmKONCPSSgrqZiyKmTDAcBQTv6rK40DqX2LTSGFVg94fe6M3_ABgGRP7-/s16000/l%C3%A9v%C3%A9nement.jpg" title="L’événement film Le Rewind Club" /></a></div><br /><p><br /></p><p><span style="font-family: Alata;"><strong>[CRITIQUE / AVIS FILM]</strong> - Adaptation du roman "auto-socio-biographique" éponyme écrit par <strong>Annie Ernaux</strong> en 2000 et réalise par <strong>Audrey Diwan</strong>, <strong>L’événement</strong> se déroule en 1963 et suit Anne (<strong>Anamaria Vartolomei</strong>), une jeune étudiante en lettres qui se rend compte qu’elle est enceinte. On suit donc son parcours dans sa volonté de mettre fin à sa grossesse, à une époque où l’avortement est interdit en France et passible d’une peine de prison.</span></p><p><span style="font-family: Alata;"><br /></span></p><p><strong><span style="color: #d81634; font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">L'ÉVÉNEMENT</span></strong> ne fait pas dans la pudeur, il est sans filtre et ne se gêne pas pour montrer la triste et cruelle vérité avec des scènes parfois insoutenables à visionner, que ce soit Anne qui essaye de se faire avorter seule avec une tige de fer ou quand elle se rend chez une faiseuse d’anges, cette femme qui s’employait à aider d’autres femmes à interrompre leur grossesse. L’avortement est si tabou à l’époque que lorsqu’Anne mentionne le sujet à ses amies, c’est le silence total et la peur d’être impliqué. Anne ne peut compter que sur elle-même, un combat solitaire qui pèse sur elle et qui met en péril ses études. La photographie du métrage est minimaliste et la caméra suit Anne constamment, c’est elle (et nous, le spectateur) contre la société qui lui refuse un droit qui devrait être primordial. <br /><br />Quand on regarde ce film, on ne peut s’empêcher de penser à son coté, étonnamment, très actuel, notamment suite à la révocation de <strong>l’arrêt Roe v. Wade</strong> aux États Unis. On réalise alors que dans encore beaucoup de pays, il y a de nombreuses femmes comme Anne qui seront prêtes à tout, quitte à mettre leur santé en danger, pour se faire avorter. <br /><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAAtN-0Hy9FOClMTB4WpVzjHaZ0Y5SzoKk5-6BO5BT_Sot3IfyXmCjjS_fPmjbj0ncALuFtw3tJ7NlWgabNuXIlgTu6nlvIuAZdxv40KYY0-xi5w9HCWwJhh6qhlc_qNTKCliHExI1yrLWnTtT3H1FUBcrQUjKyxPfVG5XKnzQK-F0ztTeod6LbwW6/s800/l%C3%A9v%C3%A9nement3.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="L’événement - Anne et sa mère" border="0" data-original-height="485" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAAtN-0Hy9FOClMTB4WpVzjHaZ0Y5SzoKk5-6BO5BT_Sot3IfyXmCjjS_fPmjbj0ncALuFtw3tJ7NlWgabNuXIlgTu6nlvIuAZdxv40KYY0-xi5w9HCWwJhh6qhlc_qNTKCliHExI1yrLWnTtT3H1FUBcrQUjKyxPfVG5XKnzQK-F0ztTeod6LbwW6/s16000/l%C3%A9v%C3%A9nement3.jpg" title="L’événement film Le Rewind Club" /></a></div><p></p><div><strong><span style="font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">L'ÉVÉNEMENT</span></strong> est un long-métrage à l’image immersive et au récit intense et authentique. On ressent toutes les émotions d’Anne, merveilleusement interprétée par <strong>Anamaria Vartolomei</strong>, par son combat et celles qui sont dans la même situation qu’elle, qu’importe l’époque. Un métrage remarquable et fort qui nous montre un pan important de l’histoire des droits des femmes.</div><div><br /></div><div><br /></div><div><b style="-webkit-text-size-adjust: auto; border: 0px; font-family: heebo; font-size: 15.4px; line-height: 1.6; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; text-size-adjust: auto; vertical-align: baseline;"><span style="border: 0px; font-family: "Contrail One"; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">DISPONIBLE SUR MY CANAL</span></b></div><br /><div><p><br /></p></div>Juleshttp://www.blogger.com/profile/06191836325945389649noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7398687579822264114.post-23401021321580281582022-09-02T18:00:00.004+02:002023-02-03T16:45:15.302+01:00Partner Track, zoom sur la place de la femme dans un cabinet juridique<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEit8xl_eaFngnRWojLbcIaXRNK_rz1wpzPKrs9Yukcam_t8sj-jPZyl6ziuGAXDsz19Lprz19uSlYTWm_Va7xFRW-afp_HmC172KIpsiC4l_6Ysf1muugUZAK2HM0-4zA84igcvF344XCWduavVza2AaK1EDQDLNhAvU1yAeg4in-jzlAhqA7FRtZsd/s800/PartnerTrack2.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Partner Track - personnages de la série" border="0" data-original-height="533" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEit8xl_eaFngnRWojLbcIaXRNK_rz1wpzPKrs9Yukcam_t8sj-jPZyl6ziuGAXDsz19Lprz19uSlYTWm_Va7xFRW-afp_HmC172KIpsiC4l_6Ysf1muugUZAK2HM0-4zA84igcvF344XCWduavVza2AaK1EDQDLNhAvU1yAeg4in-jzlAhqA7FRtZsd/s16000/PartnerTrack2.jpg" title="Partner Track Le Rewind Club" /></a></div><br /><div><br /></div><div><span style="font-family: Alata;">Créée par <strong>Georgia Lee</strong> et inspirée du roman éponyme écrit par <strong>Helen Wan</strong>, <strong>Partner Track</strong> (<strong>Plan de carrière</strong> en VF) suit Ingrid Yun (<strong>Arden Cho</strong>), une avocate d’origine coréenne qui travaille corps et âme pour devenir partenaire au sein du cabinet juridique Parsons Valentine. C’est sans compter l’apparition soudaine de Jeff Murphy (<strong>Dominic Sherwood</strong>), un avocat britannique avec qui elle a partagé une nuit 6 ans plus tôt, et sa rencontre avec Nick Laren (<strong>Rob Heaps</strong>), un socialite new-yorkais. </span></div><div><br /></div><div><br /></div><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Une femme dans un monde d’homme</span></h2>En commençant <strong><span style="color: #d81634; font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">Partner Track</span></strong>, on peut s’attendre à une comédie romantique des plus lambda et pourtant, à travers sa représentation du sexisme, du racisme et les problèmes de minorités et d’inclusion au sein du travail, la série parvient à bien mettre en lumière ces problématiques sociales et sociétales qui font encore rage à l’heure actuelle. Ingrid est montrée comme une femme de couleur qui doit fournir plus de travail que les autres pour que son travail soit reconnu. La série a l’habilité de ne pas seulement raconter, mais montrer, notamment à travers une des scènes du premier épisode où, lors d’une réunion, Ingrid se retrouve être la seule femme autour d’une table avec seulement des hommes blancs. Cette scène d’apparence toute simple, dégage une telle force en montrant une absence flagrante de parité. <div><br /></div><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Une romance sans papillon dans le ventre </span></h2><div>Malheureusement, la série devient subitement moins accrocheuse quand elle se focalise sur le genre de la romance. En usant du fameux triangle amoureux, un trope maintes fois éculé, <strong><span style="font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">PARTNER TRACK</span></strong> bascule dans le cliché. De plus, avec un manque de construction et de développement des deux relations, on fini par vite se lasser des déboires amoureux d’Ingrid. Il est d’ailleurs parfois difficile d’apprécier ce personnage principal qui est prêt à ruiner ses amitiés pour son job et qui n’a presque aucun regret à tromper son fiancé avec son collègue.</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHr_aS_xhiADHpcbXCZeQC-080qaN93rkitYrNej2ROdXzbGiikPtYny6mjxoLKL_O3fwQ2j4uyzEL0PPFMgRAVWPyhms1hh626hsauYX65Ucr8AAYbjcXnBHb4nJZ6LhHvN1thuP6yibNQm6uSobkfxfnH3Q0Y-0lGQJMMd121TeOVvT_vnG2L3Hx/s800/PartnerTrack3.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Partner Track - personnages de la série" border="0" data-original-height="533" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHr_aS_xhiADHpcbXCZeQC-080qaN93rkitYrNej2ROdXzbGiikPtYny6mjxoLKL_O3fwQ2j4uyzEL0PPFMgRAVWPyhms1hh626hsauYX65Ucr8AAYbjcXnBHb4nJZ6LhHvN1thuP6yibNQm6uSobkfxfnH3Q0Y-0lGQJMMd121TeOVvT_vnG2L3Hx/s16000/PartnerTrack3.jpg" title="Partner Track - Le Rewind Club" /></a></div><br /><div><br /></div><div><br /></div><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">On aurait préféré un format long-métrage…</span></h2><div>En somme, à cause d’une sensation de faire du surplace au fur et à mesure que les épisodes défilent, la série aurait peut-être été plus convaincante et dynamique dans la forme d’un long-métrage. Avec une réflexion forte sur les problèmes de diversité et d’inclusion au sein d’une entreprise, mais une partie avec des histoires d’amour faibles et expéditives, on ressort plutôt mitigé de ce premier visionnage. <strong><span style="font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">PARTNER TRACK</span></strong> n'a pas encore été renouvelée pour une deuxième saison, et malgré ses quelques défauts, il y aurait beaucoup de nouvelles intrigues à explorer dans une éventuelle deuxième saison. Affaire à suivre !</div><div><br /></div><div><br /></div><div><b style="-webkit-text-size-adjust: auto; border: 0px; font-family: heebo; font-size: 15.4px; line-height: 1.6; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; text-size-adjust: auto; vertical-align: baseline;"><span style="border: 0px; font-family: "Contrail One"; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 26/08.</span></b></div><div><br /></div><div><br /></div>Juleshttp://www.blogger.com/profile/06191836325945389649noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7398687579822264114.post-43350612014087487562022-08-23T19:00:00.003+02:002023-02-03T16:45:40.280+01:00Look Both Ways, une comédie romantique sur les choix et les chemins de la vie<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-slynf4NLhwCrBrM9aOqRDjXrCnSexqgUutllSCZncxnAdBq5AxVfVDamNHYzxQn2uJSwic_fPk1aMWYw00T4k3I3XyULiWHgDo4MCU6VaeaX9nmxFrThP1o4RBY-0l5Hk_XshDq9yttBJpmK8Pmbtit6cVBFTpS6r8AsxEgxyDVo25q7R_fd1mNw/s800/LookBothWaysMontage.png" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Look Both Ways images du film" border="0" data-original-height="392" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-slynf4NLhwCrBrM9aOqRDjXrCnSexqgUutllSCZncxnAdBq5AxVfVDamNHYzxQn2uJSwic_fPk1aMWYw00T4k3I3XyULiWHgDo4MCU6VaeaX9nmxFrThP1o4RBY-0l5Hk_XshDq9yttBJpmK8Pmbtit6cVBFTpS6r8AsxEgxyDVo25q7R_fd1mNw/s16000/LookBothWaysMontage.png" title="Look Both Ways - Le Rewind Club" /></a></div><br /><div><br /></div><span style="font-family: Alata;">Nouvelle comédie romantique Netflix avec Lili Reinhart en tête d’affiche, <strong>Look Both Ways</strong> (ou <strong>Une vie ou l’autre</strong> en VF) a comme concept la causalité (la cause à effet), ou comment un événement ou un choix contribue à la naissance d’une autre événement. Le métrage a donc la particularité de suivre Natalie, le personnage principal, sur deux vies parallèles : l’une où elle tombe enceinte après une nuit avec Gabe, son meilleur ami, et l’autre où elle n’est pas tombé enceinte après cette nuit. Une nuit, un choix, une conséquence qui change toute une vie.<br /></span><br />L’idée de base du film était vraiment convaincante et intéressante, et malgré le fait que <strong><span style="color: #d81634; font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">Look Both Ways</span></strong> reste une comédie romantique (mais au final pas si romantique que ça) divertissante, le récit reste en somme sans surprise et au final, suit une storyline des plus classiques. On suit Natalie sur deux situations/vies parallèles, celle où elle mène sa grossesse à bout et devient mère et sa co-parentalité avec Gabe, et l’autre où elle n’est pas enceinte et part à Los Angeles avec sa meilleure amie Cara pour trouver le job de ses rêves. Avec les scènes des deux vies superposées, on observe le quotidien de ces deux chemins de vie.<div><br /></div><div>Un des points positifs du métrage est de montrer que les deux vies ont des hauts et des bas et que l’une n’est pas meilleure que l’autre. Le film traite alors de la recherche de soi et comment trouver sa voie (et voix) malgré les embûches de la vie qui se mettent sur notre route. Cependant, <strong><span style="font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">LOOK BOTH WAY</span><span style="font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">S</span></strong> ne va jamais jusqu’au bout des choses et reste en surface sans réellement explorer davantage les thèmes qu’il aborde. Quant à <b>Lili Reinhart</b>, bien que les deux versions de Natalie ne soient pas drastiquement différentes, elle est convaincante dans les deux versions du personnage qu’elle interprète. Les autres personnages sont malheureusement peu développés et assez génériques.<div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdJBr6phol1JR3pZViPJFaGb-YKcW70XpcNDQylxfuhyhn3ayStS_yiNKQrnXBw0vXaz7RUwz_UjoeRgN8MaGLsfO8MjLVqDb1fYCP_NCpBhZJjPiZbNhva_iisPiQZhHR6VdBSwSJJqIGTFeKaaAJ5a4PuZXGrzbiR3Pc16MlqX7tRfxlvKuw6Sef/s800/LookBothWays0.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Look Both Ways - Cara et Natalie" border="0" data-original-height="461" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdJBr6phol1JR3pZViPJFaGb-YKcW70XpcNDQylxfuhyhn3ayStS_yiNKQrnXBw0vXaz7RUwz_UjoeRgN8MaGLsfO8MjLVqDb1fYCP_NCpBhZJjPiZbNhva_iisPiQZhHR6VdBSwSJJqIGTFeKaaAJ5a4PuZXGrzbiR3Pc16MlqX7tRfxlvKuw6Sef/s16000/LookBothWays0.jpg" title="Look Both Ways - Le Rewind Club" /></a></div><br /><div><br /><div><br /></div><div>Loin d’être extraordinaire et inoubliable, <strong><span style="font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">LOOK BOTH WAY</span><span style="font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">S</span></strong> reste néanmoins un portrait correct du début de l'âge adulte, sur la façon dont nos projets de vie peuvent changer du jour au lendemain. On peut donc facilement s’identifier et se reconnaître dans certains éléments qui sont racontés dans le film. Le long-métrage trouve donc son intérêt principal dans le message qu’il véhicule : qu’importe les choix que nous faisons et ce que la vie nous réserve, tout ira bien. </div><div><br /></div><div><br /></div><div><b style="-webkit-text-size-adjust: auto; border: 0px; font-family: heebo; font-size: 15.4px; line-height: 1.6; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; text-size-adjust: auto; vertical-align: baseline;"><span style="border: 0px; font-family: "Contrail One"; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 17/08.</span></b></div><div><br /></div></div></div></div>Juleshttp://www.blogger.com/profile/06191836325945389649noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7398687579822264114.post-20277826284947521322022-08-19T18:30:00.004+02:002023-06-09T21:20:27.987+02:00Never Have I Ever saison 3 : le verdict <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhT6LsA64fP_H9xMvpI7byhXtToQh3dY-ysD1x2sH0U6Yuhs0BJfnQGioqbL_WR9H8NA7KXBjS6arDKRX4pPE_w5hT2AJp9GqN8-y3ob0eUwbLhP4bkkNVCGpUorwG32FgQI9qn7n1KZQS4cJue5Et6-26wjuNTUy20M3xJ6V5XKybXazTKlEV4MH9L/s800/NeverHaveIEver.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Devi et Paxton - Never Have I Ever" border="0" data-original-height="450" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhT6LsA64fP_H9xMvpI7byhXtToQh3dY-ysD1x2sH0U6Yuhs0BJfnQGioqbL_WR9H8NA7KXBjS6arDKRX4pPE_w5hT2AJp9GqN8-y3ob0eUwbLhP4bkkNVCGpUorwG32FgQI9qn7n1KZQS4cJue5Et6-26wjuNTUy20M3xJ6V5XKybXazTKlEV4MH9L/s16000/NeverHaveIEver.jpg" title="Never Have I Ever (Mes Premières Fois)" /></a></div><br /><div><br /></div><span style="font-family: Alata;"><strong>Never Have I Ever</strong> (<strong>Mes Premières Fois</strong> dans sa version française) est de retour ce mois-ci avec une troisième saison. On retrouve alors Devi alors qu’elle vient enfin de se mettre en couple avec Paxton (sans qu’il n’ait honte d’elle comme dans la saison 2...). Alors, que donne cette saison 3 ? La réponse en dessous ! <br /></span><br /><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Une narration qui tourne en rond…</span></h2>Force est de constater que cette saison n’apporte rien de nouveau. Le teen-show tourne en rond avec des intrigues rébarbatives et c’est vraiment l’un des plus gros reproches que l’on peut faire à <strong><span style="color: #d81634; font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">Never Have I Ever</span></strong> à chaque saison qui sort. Avec un coté très exubérant, la série a toujours le don d’aborder des thématiques propres aux adolescents, mais sans vraiment se prendre trop au sérieux en même temps (notamment avec une narration en voix-off faite par l’ancien joueur de tennis professionnel John McEnroe). L’un des épisodes les plus intéressants et qui se démarque des autres est l’épisode 6. L’épisode se déroule sous le point de vue de Ben et aborde le burn-out étudiant.<div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8rW3HFc00VQUuAi5JpLFFM2m8gFBeo-Nx20NqvYmppC9WvC4-4xbuZEnhghV5liBWkqCRQNXBGWmFHmPBv2DowOoRcU_2rTZfeXqfFxOMzGfKCfd2MC9IDMQs6JArgC-GfZeivZ4YPnZ3aGzBxTYNaTeMFQ-Cf-iy0uN_8QxhsrZVoAosA5jVZpiO/s800/NeverHaveIEverS3.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Eleanor, Fabiola et Aneesa" border="0" data-original-height="450" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8rW3HFc00VQUuAi5JpLFFM2m8gFBeo-Nx20NqvYmppC9WvC4-4xbuZEnhghV5liBWkqCRQNXBGWmFHmPBv2DowOoRcU_2rTZfeXqfFxOMzGfKCfd2MC9IDMQs6JArgC-GfZeivZ4YPnZ3aGzBxTYNaTeMFQ-Cf-iy0uN_8QxhsrZVoAosA5jVZpiO/s16000/NeverHaveIEverS3.jpg" title="Never Have I Ever (Mes Premières Fois)" /></a></div><br /><div><br /><br /><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Une évolution inconstante des personnages et de l’intrigue </span></h2></div><div>Devi se révèle être moins insupportable et égoïste que dans les saisons précédentes et elle a globalement assez mûri depuis la première saison. Malgré son évolution, Devi reste une adolescente parfois immature avec pas mal de boy drama autour d’elle. Parmi tous les personnages, il est évident que c’est Paxton qui a la meilleure évolution. Alors qu’il incarnait l’image du garçon beau et populaire (mais pas très intelligent), il se détache de plus en plus de cette étiquette pour montrer qu’il est réellement. Devi est celle qui a poussé Paxton à devenir la meilleure version de lui-même et pourtant, leur relation amoureuse est décevante et sans spoiler, on a vraiment cette sensation de "tout ça pour ça". De plus, le triangle amoureux entre Ben, Devi et Paxton flotte toujours un peu dans l’air et rajoutons à ça l’arrivé d’un potentiel nouveau love interest, Des, ça fait beaucoup. Des se révèle être un personnage plus ou moins inutile et sert simplement à combler une narration répétitive.<br /><br />Le verdict final de cette troisième saison : <strong><span style="color: #d81634; font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">NEVER HAVE I EVER</span></strong> est divertissante et a le mérite de montrer l’adolescence de manière drôle et sincère, mais elle pêche au niveau du rythme et des intrigues. A chaque saison, ça sent malheureusement le réchauffé. La série a dors et deja était renouvelée pour une quatrième saison (qui sera la dernière). Je reste cependant curieuse de la façon dont les showrunners vont conclure l’histoire de Devi et ses amis.</div><div><br /></div><div><br /></div><div><b style="-webkit-text-size-adjust: auto; border: 0px; font-family: heebo; font-size: 15.4px; line-height: 1.6; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; text-size-adjust: auto; vertical-align: baseline;"><span style="border: 0px; font-family: "Contrail One"; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">SAISON 3 DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 12/08.</span></b></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div>Juleshttp://www.blogger.com/profile/06191836325945389649noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7398687579822264114.post-42041675176611634652022-08-16T18:30:00.002+02:002023-01-27T14:58:50.667+01:00Running on Empty, un drame familial poignant et authentique<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhD2vcgchRaGdlPmEwsNlziwrW1a7XmEXqrw33bp_eL9Y6QDbLrR7MM31CP5RxyIrRg8EsyFXzHug-QvvrU9gvwMjIXAk3liuadwfHUgpzeK8-PbJQKCc1-tVwJUmugIN4xDWembs8ubXycPsFGTOL7J0LLChXTcQ4Af6Kb81Ys8m1ih-jjE1Zh2bY1/s800/RunningOnEmpty3.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="famille Pope scène du film" border="0" data-original-height="525" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhD2vcgchRaGdlPmEwsNlziwrW1a7XmEXqrw33bp_eL9Y6QDbLrR7MM31CP5RxyIrRg8EsyFXzHug-QvvrU9gvwMjIXAk3liuadwfHUgpzeK8-PbJQKCc1-tVwJUmugIN4xDWembs8ubXycPsFGTOL7J0LLChXTcQ4Af6Kb81Ys8m1ih-jjE1Zh2bY1/s16000/RunningOnEmpty3.jpg" title="Running on Empty photo" /></a></div><br /><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><span style="font-family: Alata;">Réalisé par Sidney Lumet en 1988, <strong>Running on Empty</strong> (<strong>À bout de course</strong> en VF) est considéré comme étant le film où River Phœnix joue un de ses meilleurs rôles. C’est d’ailleurs avec ce rôle qu’il sera nominé pour l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle (ce sera d’ailleurs son unique nomination aux Oscars). Le film suit Danny Pope (<strong>River Phœnix</strong>), un jeune adolescent qui est en fuite perpétuelle avec son petit frère Harry et ses parents Arthur et Annie Pope (<strong>Judd Hirsch et Christine Lahti</strong>), à cause de la responsabilité de ses derniers dans l’explosion d'un laboratoire de napalm lors d'une manifestation anti-guerre en 1971. Installé dans une nouvelle ville et avec une nouvelle identité, Danny commence à voir sa vie chamboulée quand il réalise qu’il a ses propres rêves et aspirations. Une envie d’une vie à lui qui pourrait mettre en péril sa famille…</span><div><span style="font-family: Alata;"><br /></span>Danny (ou Michael Manfield, son autre identité dans le film) est un jeune homme qui, à cause des choix de ses parents, ne peut pas vivre une vie normale. Alors que l’adolescence est la période où on commence à construire son identité, Danny ne peut jamais réellement être lui-même et enchaîne les fausses identités depuis toujours. <strong><span style="color: #d81634; font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">Running on Empty</span></strong> est seulement le sixième long-métrage dans lequel River Phoenix joue, et pourtant, c’est avec ce film que <strong>Phoenix</strong>, âgé de 17 ans, montre véritablement toute l’étendue de son talent d’acteur. <div><br /></div><div><span style="font-family: Contrail One;"><i><blockquote><i><p style="display: inline;"><span style="font-size: 17px;">“What are we doing to these kids? They've been running their whole lives like criminals, and they didn't do anything!” – Annie</span></p></i></blockquote></i></span><div><br /></div><div><div>Drame familial avec de la tension et de l’émotion, le métrage traite des conséquences de nos actions passées et des notions de choix et de sacrifices. Danny doit-il voler de ses propres ailes et se créer la vie qu'il souhaite ou doit-il rester avec sa famille et vivre une vie où il devra toujours fuir ? Il en est de même pour ses parents. <strong>Judd Hirsch</strong> et <strong>Christine Lahti</strong> incarnent leurs personnages à merveille, ceux de parents aimants et attentionnés, mais qui se questionnent et commencent à douter du mode de vie qu’ils vont subir à leurs deux fils : doivent-ils laisser Danny partir ou lui imposer ce style de vie qui ne lui permettra jamais de s’épanouir ? <strong><span style="font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">RUNNING ON EMPTY</span></strong> montre alors la difficulté de l’émancipation familiale. Le récit est tout simplement captivant et émouvant. Les performances sont impeccables et font monter les larmes aux yeux.</div><div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOTuAhIyLATvkUNvaK9JpgEowNXe9h5C2qs1Ys4PwQojusA2_yeZ9GXpkqATz_gjDSel-RWh8rYL_MjPmsIAORMDwg1T0VVgN4QFD5GiPBMFdFnO8ofZvFEs_b7l2ciuhOSNZVxDa0l2Fx19OPFox4kFf3iozCifm0IXvqqNWhtMmRFUBlHX4Fonmv/s800/RunningOnEmpty4.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Danny et Lorna scène du film" border="0" data-original-height="523" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOTuAhIyLATvkUNvaK9JpgEowNXe9h5C2qs1Ys4PwQojusA2_yeZ9GXpkqATz_gjDSel-RWh8rYL_MjPmsIAORMDwg1T0VVgN4QFD5GiPBMFdFnO8ofZvFEs_b7l2ciuhOSNZVxDa0l2Fx19OPFox4kFf3iozCifm0IXvqqNWhtMmRFUBlHX4Fonmv/s16000/RunningOnEmpty4.jpg" title="Running on Empty" /></a></div></div><div><br />Pour la première fois de sa vie, Danny va tomber amoureux. C’est son amour pour Lorna, interprétée par <strong>Martha Plimpton</strong>, mais aussi son amour pour le piano qui lui font réaliser qu'il aspire à une vie meilleure que celle que ses parents lui ont imposée. L’alchimie est indéniable entre River Phœnix et Martha Plimpton. Les deux acteurs étaient déjà en couple depuis deux ans lors du tournage et ça s’en ressent dans leur jeu. Les scènes qu’ils jouent ensemble sont authentiques et naturelles.</div><div><br /></div><div><span style="font-family: "Contrail One"; font-size: 17px; font-style: italic;"><blockquote>“Why do you have to carry the burden of someone else's life?” – Lorna</blockquote></span></div><div><br /></div><div><strong><span style="font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">RUNNING ON EMPTY</span></strong> est un film touchant sur une famille aimante, mais en difficulté. Même si le contexte est spécifique, il est clair que tout le monde peut s’identifier à la décision universelle de rester avec sa famille ou de s'envoler du nid. Un merveilleux métrage signé <strong>Sidney Lumet</strong> qui mérite d’être vu et revu !</div><div><br /></div></div></div><div><br /></div></div>Juleshttp://www.blogger.com/profile/06191836325945389649noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7398687579822264114.post-29685879117505637842022-08-10T18:00:00.006+02:002023-05-17T10:16:48.259+02:00Paper Girls, un récit initiatique sous fond de guerre du temps<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMulvW6X7dG1_BC8_vZjDdSEUA7BVs69uQk1sm8BU7ffZWEFTSCxYOSF4ZL89iuxqArD1MqAJ1WEftCQBGbYA3Nz4HI1YToqDJH0q_GRemjmQVCkaPWEgy9szHktTIMnMVk7DQi7jMJltkLl63PAPQRSF4erXpZsbvio8PnOX8_LLN7mWRjUIEvVCO/s800/PaperGirls.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Paper Girls Le Rewind Club" border="0" data-original-height="450" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMulvW6X7dG1_BC8_vZjDdSEUA7BVs69uQk1sm8BU7ffZWEFTSCxYOSF4ZL89iuxqArD1MqAJ1WEftCQBGbYA3Nz4HI1YToqDJH0q_GRemjmQVCkaPWEgy9szHktTIMnMVk7DQi7jMJltkLl63PAPQRSF4erXpZsbvio8PnOX8_LLN7mWRjUIEvVCO/s16000/PaperGirls.jpg" title="Paper Girls affiche" /></a></div><br /><div><br /></div><span style="font-family: Alata;">Adaptation du comics éponyme de <strong>Brian K. Vaughan</strong> et <strong>Cliff Chiang</strong>, <strong>Paper Girls</strong> est la nouvelle série (passée plus ou moins sous radar) d’<strong>Amazon</strong>. On y suit alors un groupe de jeunes livreuses de journaux qui se retrouvent embarquées malgré elles dans une guerre du temps alors qu’elles se retrouvent loin de chez elles après un voyage dans le temps imprévu.</span><div><div><br /></div><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Années 80, voyage dans le temps et récit initiatique </span></h2><div>Avec son retour aux années 80, son récit initiatique avec ses quatre jeunes héroïnes et les éléments de science-fiction avec le voyage dans le temps, <strong><span style="color: #d81634; font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">Paper Girls</span></strong> n’évite pas les comparaisons avec la très renommée <a href="https://www.lerewindclub.com/search/label/Stranger%20Things?max-results=6" target="_blank">Stranger Things</a> (bien que le comics soit sorti un an avant la première saison de ST). Pourtant, les similitudes s’arrêtent là et les deux séries sont loin d’être similaires. Paper Girls reprend néanmoins les codes des <em>coming-of-age movies</em> qui étaient très populaire dans les années 80-90.</div><div><br /></div><div>La série s’éloigne du matériau d’origine (je n’ai, personnellement, lu que les deux premiers volumes) et alors que le comics était davantage ancré dans la science fiction, la série se permet de dévier un peu pour devenir davantage un récit initiatique et explorer les conflits intérieurs des jeunes héroïnes, par rapport à leur présent, mais également leurs réactions face aux aperçus de leur vie future. La série offre des moments authentiques, notamment une scène où nos quatre héroïnes se questionnent sur les menstruations et comment mettre un tampon. Les jeunes actrices (<strong>Riley Lai Nelet, Camryn Jones, Fina Strazza and Sofia Rosinsky</strong>), qui n’ont majoritairement pas une longue carrière derrière elles, sont convaincantes dans leur rôle. De plus, le personnage de Mac, de par son look et sa façon de parler, fait énormément écho au rôle de John Connor interprété par Edward Furlong dans Terminator 2, un long-métrage qui traite du voyage dans le temps. </div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiM-wFunpgPbn95VlBuf7exucWY15Md6N6ollj-6M4mv4BBISHGaTXDhAL-8dKc_u0W8NXRSa52GK0mVjlLN6HahZ8nIZWGgLFHb_rDYc7HNJzSMp0sfTi-MDUwvAagOC-0iGmMrZlIYgfKByIsqxk7K-NS80werpZEvQ3dpa73J3EO5gzXviax42N/s800/paperGirls2.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Paper Girls Le Rewind Club" border="0" data-original-height="450" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiM-wFunpgPbn95VlBuf7exucWY15Md6N6ollj-6M4mv4BBISHGaTXDhAL-8dKc_u0W8NXRSa52GK0mVjlLN6HahZ8nIZWGgLFHb_rDYc7HNJzSMp0sfTi-MDUwvAagOC-0iGmMrZlIYgfKByIsqxk7K-NS80werpZEvQ3dpa73J3EO5gzXviax42N/s16000/paperGirls2.jpg" title="Paper Girls image promotionnelle" /></a></div><br /><div><br /></div><div><br /></div><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Un manque de scènes d’action</span></h2><div>Le récit manque tout de même de dynamisme et d’action. Le backstory de la guerre du temps est bien trop vague et convenu pour qu’on se sente investi dans le récit. De plus, le budget pour les effets spéciaux est loin d’être au rendez-vous. Sans pour autant être ignobles (coucou <a href="https://www.lerewindclub.com/2022/06/first-kill-netflix-critique.html" target="_blank">First Kill</a>), le résultat final est bien décevant. Avec une recrudescence de séries se déroulant dans les années 80-90, on aurait pu vite se retrouver avec une série abusant des références, mais <strong><span style="font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">PAPER GIRLS</span></strong> évite néanmoins de tomber dans la romantisation et préfère montrer l'authenticité de ce que c'était de vivre dans les années 80 (notamment la difficulté de vie pour les familles immigrantes et la classe moyenne).</div><div><div><br /><div>Au final, <strong><span style="font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">PAPER GIRLS</span></strong>, sans être réellement surprenante, est une série avec beaucoup de potentiel. Alors que la fin du dernier épisode laisse présager une seconde saison, cette prochaine saison (si renouvellement il y a) pourrait être beaucoup plus spectaculaire et plus riche en scènes d’action si les showrunners ose miser un peu plus sur le coté science-fiction.</div><div><br /></div><div><br /></div><div><b style="-webkit-text-size-adjust: auto; border: 0px; font-family: heebo; font-size: 15.4px; line-height: 1.6; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; text-size-adjust: auto; vertical-align: baseline;"><span style="border: 0px; font-family: "Contrail One"; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">DISPONIBLE SUR AMAZON PRIME VIDEO DEPUIS LE 29/07.</span></b></div><div><br /></div><div><br /></div></div></div></div>Juleshttp://www.blogger.com/profile/06191836325945389649noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7398687579822264114.post-79984098687173991772022-07-16T16:00:00.023+02:002023-01-29T22:50:24.353+01:00Boo, Bitch : un teen show fantastique à la Mean Girls<div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwgm0JXl_1gB_DFLBFvrvYjJ--FQ5eAj-nVWUAnHGDE94G8tG_Bd33asnXKRPmLX_2taTPRby7HEcfw3Ykyc_DNe-IfkcxOLPcUrWl9kdOv-5wHDLUH9Aw6bi0QXfZ-sliG5UE1MwEnPY3G5Rmxa7TQdxciieDUzYp-jE1GEBiwjN7Lb3QW6uEhLv7/s800/BooBitch2.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Gia et Erika au pied de l’escalier" border="0" data-original-height="490" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwgm0JXl_1gB_DFLBFvrvYjJ--FQ5eAj-nVWUAnHGDE94G8tG_Bd33asnXKRPmLX_2taTPRby7HEcfw3Ykyc_DNe-IfkcxOLPcUrWl9kdOv-5wHDLUH9Aw6bi0QXfZ-sliG5UE1MwEnPY3G5Rmxa7TQdxciieDUzYp-jE1GEBiwjN7Lb3QW6uEhLv7/s16000/BooBitch2.jpg" title="Boo Bitch série Netflix" /></a></div><span style="font-family: Alata;"><br /></span></div><span style="font-family: Alata;"><br />Disponible depuis le 8 juillet sur <strong>Netflix</strong>, <strong>Boo, Bitch</strong> est une mini-série de 8 épisodes qui suit Erika (<strong>Lana Condor</strong>) et Gia (<strong>Zoe Colletti</strong>), deux meilleures amis qui n’ont pas profité de leurs années lycée. Elles décident de vivre à fond les deux derniers mois de leur terminale. Pourtant, un lendemain de soirée, Erika se rend compte qu’elle est morte et qu’elle est devenue un fantôme.</span><div><br /></div><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Un récit simple, mais efficace</span></h2><div>Sans vraiment apporter de la nouveauté dans le genre du teen show, <strong><span style="color: #d81634; font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">Boo, Bitch</span></strong> reste néanmoins une série qu’on binge watche avec grand plaisir. Le scénario reste simple et plutôt prévisible, mais le reste est tellement dynamique, fun et frais qu’on ne lui en tient pas rigueur. Alors qu’Erika se retrouve dans l’étant de fantôme "vivant", en effet, tout le monde peut encore la voir et interagir avec elle, cette dernière profite de son état pour vivre à fond le peu qu’il lui reste, sans se soucier des éventuelles conséquences. Elle obtient rapidement tout ce dont elle avait rêvé, mais cela va malheureusement lui jouer des mauvais tour et mettre à rude épreuve son amitié avec Gia.<br /><br /><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Les codes du teen show </span><span style="font-family: Alata;">+</span><span style="font-family: Alata;"> un grain de folie </span></h2>Avec des thèmes universels comme l’amitié, le passage à l’âge adulte et les premiers amours, <strong><span style="font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">BOO, BITCH</span></strong> est un teen show qui réunit tous les ingrédients efficaces du teen show. La série joue également avec les clichés et ne se prend jamais vraiment au sérieux. Mis à part le love interest, Jake C. qui est plutôt lambda, la plupart des personnages sont haut en couleurs (mention spéciale aux parents d’Erika). Erika est une jeune fille qui fait un peu tapisserie tandis que Gia est celle qui a le petit grain de folie et qui dégage quelque chose de vraiment solaire, et ces deux personnages forment un duo drôle et attachant. <strong>Lana Condor</strong> et <strong>Zoe Colletti</strong> excellent dans leurs rôles et ont une alchimie incroyable à l’écran.</div><div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnip3XP3S__Y9b_UplTdgacu5alzc4BJDugF26fHhqLBynhSfRxZPwVo8ERt8himow1cQo93X1FBc2twqWaWSOfRM-Rwxcfvx-YHs_v2EjHiDQOEx_cptoMCojwRTyoOOIKVOiQXO2qa6hrFYeQm6HOBGEjOuPu5no3ruhpdc21ZaOzXV7IJU23gu6/s800/BooBitch.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Gia et Erika qui crient" border="0" data-original-height="422" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnip3XP3S__Y9b_UplTdgacu5alzc4BJDugF26fHhqLBynhSfRxZPwVo8ERt8himow1cQo93X1FBc2twqWaWSOfRM-Rwxcfvx-YHs_v2EjHiDQOEx_cptoMCojwRTyoOOIKVOiQXO2qa6hrFYeQm6HOBGEjOuPu5no3ruhpdc21ZaOzXV7IJU23gu6/s16000/BooBitch.jpg" title="Boo Bitch série Netflix" /></a></div></div><div><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">BOO, BITCH</span></strong> rend un hommage évident à <a href="https://www.lerewindclub.com/2020/10/mean-girls-critique.html" target="_blank">Mean Girls</a> avec de nombreux clins d’œil au teen movie culte. L’épisode final est très émotionnel (il y a la possibilité de lâcher une petite larme) et apporte quelques notes de profondeur à ce teen show un peu barge sur les bords. Sans être exceptionnel, <strong><span style="font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">BOO, BITCH</span></strong> fait écho aux séries surnaturelles pour ados des années 2000 avec son côté exubérant et saura satisfaire les aficionados du genre.</div><div><br /></div><div><b style="-webkit-text-size-adjust: auto; border: 0px; font-family: heebo; font-size: 15.4px; line-height: 1.6; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; text-size-adjust: auto; vertical-align: baseline;"><span style="border: 0px; font-family: "Contrail One"; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 08/07.</span></b></div><br />Juleshttp://www.blogger.com/profile/06191836325945389649noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7398687579822264114.post-82026668370925090072022-06-15T18:00:00.020+02:002022-06-15T18:00:00.207+02:00First Kill, une histoire d’amour saphique interdite. <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiKK7lYvUx2pXs4BiZ7_XUdHM0_ajbS4iI8GFpvJktEboVtTmYNcj0JzOQjQQ_CV9ZsyqyFII6q8I7J-BTYwKnkyFSlmh9HtbRSG7NufwxnHF06pn7PWFmSCCWmVXat3BbSebon7sKjAdtjdUJ-lInYHw6TwY7jUOA-ijqZBy7SC1FLhrQWCKxCn2C/s800/FirstKill.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="First Kill poster" border="0" data-original-height="450" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiKK7lYvUx2pXs4BiZ7_XUdHM0_ajbS4iI8GFpvJktEboVtTmYNcj0JzOQjQQ_CV9ZsyqyFII6q8I7J-BTYwKnkyFSlmh9HtbRSG7NufwxnHF06pn7PWFmSCCWmVXat3BbSebon7sKjAdtjdUJ-lInYHw6TwY7jUOA-ijqZBy7SC1FLhrQWCKxCn2C/s16000/FirstKill.jpg" title="First Kill série Netflix" /></a></div><br /><div><br /></div><span style="font-family: Alata;"><strong>First Kill</strong> est une nouvelle série Netflix, qui, il faut l’avouer, est sortie un peu dans l’incognito. Adaptation d’une nouvelle de l’auteure V.E. Schwab (publiée dans le recueil de nouvelles <strong><em>Vampires Never Get Old: Tales with Fresh Bite</em></strong>), la série suit Juliette, une jeune vampire, qui va tomber amoureuse de Calliope, une jeune chasseuse de monstres.</span><div><br /><h3 style="text-align: left; text-transform: uppercase;"><span style="font-family: Contrail One;">Les vampires dans les teen shows</span></h3><div><b>Le vampire est une figure mythique très en vogue depuis plusieurs années</b>, que ce soit dans les séries, films ou romans pour ados et jeunes adultes. <strong><span style="color: #d81634; font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">First Kill</span></strong>, malgré qu’elle exploite un univers mainte fois éculé, la série se démarque par son <strong>couple principal qui est lesbien et mixte</strong>, ce qui reste encore plutôt rare dans les teen shows. Juliette, qui est loin de correspondre à l’imagine du vampire pour son refus de tuer, nous fera vaguement penser à <strong>Stephen Salvatore de The Vampire Diaries</strong>. Elle est issu d’une longue lignée de vampires, qui suit d’ailleurs un système matriarcal. Quant à Calliope, elle vient d’une famille de chasseurs de monstres. On se rend compte vite de la nature de cette romance maudite, <strong>façon Roméo et Juliette</strong>. <br /><br /><h3 style="text-align: left; text-transform: uppercase;"><span style="font-family: Contrail One;">Une intrigue classique et convenue ?</span></h3></div><div>Avec seulement 8 épisodes de 50 minutes environ, l’univers est rapidement mis en place. Cependant, on ne peut pas nier que l’intrigue est loin de sortir du lot. Loin de réellement révolutionner le genre, il faut avouer que <strong><span style="font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">FIRST KILL</span></strong>, bien que relativement divertissant, suit une storyline des plus classique avec des monstres qui réapparaissent dans la ville après des années d’absence et un frère mystérieux et apparemment dangereux qui refait son apparition. Les effets spéciaux sont digne d’une série pour ados à petit budget et les scènes tournées sur fond vert sautent aux yeux…</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_XpNI6tKjT_tEktqljsaRSgsncL0zvQNhbtan_6Oc4l2ETmn8TL7gvxcvsiQ1MbFsKtcmiUiRcsszxd-DpoVERznQ4rLDziScnlaHfi30M-3MtjcFKYQx5sUgKLSwKLKmTOFgyvQpfCwl36h_LdmDCiHbg-AmQTsNPg3jsgX0Y4sjvgwNDfnxdsr_/s800/FirstKill-2.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Calliope et Juliette" border="0" data-original-height="533" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_XpNI6tKjT_tEktqljsaRSgsncL0zvQNhbtan_6Oc4l2ETmn8TL7gvxcvsiQ1MbFsKtcmiUiRcsszxd-DpoVERznQ4rLDziScnlaHfi30M-3MtjcFKYQx5sUgKLSwKLKmTOFgyvQpfCwl36h_LdmDCiHbg-AmQTsNPg3jsgX0Y4sjvgwNDfnxdsr_/s16000/FirstKill-2.jpg" title="First Kill série Netflix" /></a></div><br /><div><br /></div><div><br /></div><div>De plus, malgré une certaine alchimie entre les deux actrices, la romance est beaucoup trop précipitée et creuse. On est sur une histoire d’amour lambda et sans profondeur comme on en a vu des dizaines auparavant. Ça se veut un peu sulfureux, mais la sauce ne prend jamais réellement. La plupart des personnages sortent du cahier des charges des teen shows fantastiques, notamment Elinor, la sœur de Juliette, qui fait énormément penser au personnage de Rebecca dans The Vampires Diaries. Au niveau de la distribution, les deux héroïnes, <strong>Sarah Catherine Hook</strong> et <strong>Imani Lewis</strong> sont relativement peu connues du public, ce qui est le cas de la plupart du casting, mis à part <strong>Elizabeth Mitchell</strong>, connue pour son rôle de Juliet Burke dans Lost.</div><div><div><br /></div><div><br /></div><span style="font-family: Alata;"><b><i>Pour conclure, l’ensemble de </i></b></span><strong><span style="font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">FIRST KILL</span></strong><span style="font-family: Alata;"><b><i> est classique et trop rarement trépidant (il faut l’avouer, c’est du réchauffé), mais on passe un moment sympathique devant si on n’a aucune exigence. C’est une série de vampires parmi tant d’autres, loin d’être un must-see, mais qui arrivera peut-être à séduire les plus jeunes.</i></b></span><br /><br /><br /><b style="-webkit-text-size-adjust: auto; border: 0px; font-family: heebo; font-size: 15.4px; line-height: 1.6; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; text-size-adjust: auto; vertical-align: baseline;"><span style="border: 0px; font-family: "Contrail One"; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 10/06.</span></b><br /><br /></div></div>Juleshttp://www.blogger.com/profile/06191836325945389649noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7398687579822264114.post-73925083684022714912022-06-09T15:30:00.002+02:002022-07-12T16:15:58.078+02:00Stranger Things 4 (première partie), ce que j’en ai pensé. <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7dQd0OsMqjoR3BkwqMDBKaEXgeT46TA1SGcBMvK01V2usTMfX8GiL1b689iBU--ubCbaI3T5redR7EV8lpg6h3pHs0PP12862P8vG64DD-Du-1UfVHA_68hBN3hqH0IScBelU9Jh-44PlY8-Q9xZuumA_6mfjbuoKTz7f5N7cg5hF7MpesELWwDGf/s800/StrangerThingsS4.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Stranger Things 4 poster officiel" border="0" data-original-height="533" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7dQd0OsMqjoR3BkwqMDBKaEXgeT46TA1SGcBMvK01V2usTMfX8GiL1b689iBU--ubCbaI3T5redR7EV8lpg6h3pHs0PP12862P8vG64DD-Du-1UfVHA_68hBN3hqH0IScBelU9Jh-44PlY8-Q9xZuumA_6mfjbuoKTz7f5N7cg5hF7MpesELWwDGf/s16000/StrangerThingsS4.jpg" title="Stranger Things 4" /></a></div><br /><p><br /></p><p><span style="font-family: Alata;"></span></p><blockquote><p><span style="font-family: Alata;">La première partie de cette quatrième saison était plus qu’attendue. Pour cause de pandémie mondiale, les fans de <strong>Stranger Things</strong> ont dû sagement attendre trois ans pour retrouver la bande de Hawkins. <strong>Disponible sur Netflix depuis le 27 mai</strong>, cette première partie est composée de 7 épisodes qui durent entre 1h15 et 1h40. La seconde partie sera disponible le 3 juillets et sera composé de seulement 2 épisodes de 1h25 et 2h20. Cette première partie donne un ton beaucoup plus horrifique à la série et on ressent qu'on s'approche de plus en plus du dénouement final (et ce n’est pas plus mal). C’est parti pour vous donner mon avis dessus. </span></p><p></p></blockquote><p><br /></p><h2 style="text-align: left; text-transform: uppercase;"><span style="font-family: Contrail One;">L'esthétique et les influences de Stranger Things 4</span></h2><div>Avec cette quatrième saison, <strong><span style="color: #d81634; font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">Stranger Things</span></strong> prend un virage à 180 degrés. Pour rappel, la saison 3 avait une photographie assez pop et coloré et des codes empruntés aux teen movies des années 80. On peut dire adieu au côté léger de cette saison 3 avec une nouvelle saison très sombre, que ce soit dans la photographie, les thèmes abordés ou tout simplement l’intrigue. On est tout simplement plongé dans <strong>un univers horrifique</strong>. Parmi les influences de cette saison, on peut citer bien évidemment <strong>Les Griffes de la Nuit</strong> (<strong>A Nightmare on Elm Street</strong>), qui est l’hommage principal de cette saison à la franchise d’horreur, avec notamment une mention de <strong>Freddy Kruger</strong> et la figuration de son interprète, <strong>Robert Englund</strong>. On n’oublie pas les hommages évidents aux films <strong>Hellraiser</strong> ou encore <strong>Ça</strong>. <strong><span style="font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">STRANGER THINGS 4</span></strong> arrive enfin à se démarquer de ses saisons précédentes.</div><div><br /></div><div>Avec un budget d’environ 30 millions de dollars par épisode, <strong><span style="font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">STRANGER THINGS 4</span></strong> a une <strong>qualité visuelle époustouflante</strong> (on citera la dernière scène de l’épisode 4 avec Max, avec <strong>Running Up That Hill de Kate Bush</strong> en fond). La barre a été placé très haute et toute la photographie est plus que réussie. Comme d'habitude, il y a également une très bonne bande son avec des sons emblématiques des années 80.</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicDE_IyGxifPbj2orI86TxiiZXwE1zEQnABUNRDc1DrC8j5PXmrZVp-YHTKAwjEJ8JOVvZNYE2zgEXxFs9aU-eiMY0JIaApHjTyf7cHaVd8uYcjCag5rvm4iK0LPv0eCGjreyI3TZZUkWUUz4ypua6lq6lPkutA0EI4R9P3cs-x8J4HAWDAbwepMhK/s800/StrangerThingsS4-4.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Steve, Robin, Max et Dustin" border="0" data-original-height="450" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicDE_IyGxifPbj2orI86TxiiZXwE1zEQnABUNRDc1DrC8j5PXmrZVp-YHTKAwjEJ8JOVvZNYE2zgEXxFs9aU-eiMY0JIaApHjTyf7cHaVd8uYcjCag5rvm4iK0LPv0eCGjreyI3TZZUkWUUz4ypua6lq6lPkutA0EI4R9P3cs-x8J4HAWDAbwepMhK/s16000/StrangerThingsS4-4.jpg" title="Stranger Things 4 photo" /></a></div><br /><div><br /></div><div><h2 style="text-align: left; text-transform: uppercase;"><span style="font-family: Contrail One;">Aller retour entre Hawkins, la Californie et la Russie </span></h2><div>Il pèse une étrange atmosphère dans Hawkins et la série ne lésine pas sur le côté oppressant. Avec un mort dès le premier épisode, le ton de cette nouvelle saison est vite donné. Les morts dans cette saison sont d’ailleurs vraiment macabres et dérangeantes et seront difficilement oubliables. Une saison qui est définitivement plus adulte que les précédentes. De plus, j’ai apprécié que la saison aborde, à travers certains personnages, les conséquences de certains traumatismes et la santé mentale. </div><div><br /></div><div>Dans cette saison, on laisse de coté le <strong>Mind Flyer</strong> et on laisse place à un nouveau méchant. Prénommé <strong>Vecna</strong> par Dustin (toujours en lien avec un personnage de <strong><em>Dungeons & Dragons</em></strong>), l'antagoniste de <strong><span style="font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">STRANGER THINGS 4</span></strong>, tout en charisme, en impose et fait froid dans le dos. Sa silhouette très humaine le rend davantage réel et effrayant. Le maquillage prothétique, prodigué par le maquilleur <strong>Barrie Gower</strong> (qui a aussi travaillé sur Game of Thrones) est phénoménal et bluffant. </div><div><br /></div><div>On change également de paysage avec le coté chaud et désertique de la Californie (les scènes ont cependant été tournées au Nouveau-Mexique), mais aussi le coté froid avec des scènes qui se déroulent dans un centre de détention en Russie. On retrouve Will, Joyce, Jonathan et Eleven (qui se fait désormais appeler Jane Hopper) dans un nouvel environnement, très loin de Hawkins, tandis qu’on retrouve un Hopper toujours vivant dans une prison/goulag russe. Cette saison a le droit à de véritables scènes d'action, particulièrement dans l’épisode 4 avec une scène de fusillade qui fut filmée en une seule prise longue. Cette première partie offre aussi une <em>backstory</em> autour d’Eleven, ce qui apporte alors quelques moments de révélations très surprenants. </div><div><br /></div><div>Les scènes qui se passent en Russie avec Hopper et Enzo (un nouveau personnage incarné par <b>Thomas Wlaschiha</b>) ou encore Joyce et Murray sont, à mes yeux, les moins intéressantes de la saison et elles sont tout simplement déconnectées de l’intrigue principale. J’avais l’impression que ça servait juste à combler un vide. De plus, certains épisodes manquent tout de même de dynamisme et il est clair que certains personnages, qui sont normalement principaux, ont été mis de côté (ce qui était déjà un problème dans la saison 3).</div></div><div><div><br /></div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaId34rWM3QsSZZdc6psgVDWp44NAMHMS2tOqe-rPZQ4kRamVg2WZTvFvlN_RB_8_jP3F16nKbj5wrcqO3fhqQNhJBOYQiIhb4SD6M5EjVFaAvttcBnncOXINuisaNkst8STeJB7M6Ub0WvO7rETLEbfVrWIgIAogcZa32-Zqv5Ca3WpEFZNdj8Lpt/s800/StrangerThingsS4-3.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Mike, Will, Eleven, Jonathan, Argyle" border="0" data-original-height="420" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaId34rWM3QsSZZdc6psgVDWp44NAMHMS2tOqe-rPZQ4kRamVg2WZTvFvlN_RB_8_jP3F16nKbj5wrcqO3fhqQNhJBOYQiIhb4SD6M5EjVFaAvttcBnncOXINuisaNkst8STeJB7M6Ub0WvO7rETLEbfVrWIgIAogcZa32-Zqv5Ca3WpEFZNdj8Lpt/s16000/StrangerThingsS4-3.jpg" title="Stranger Things 4 photo" /></a></div><br /><div><br /></div><h2 style="text-align: left; text-transform: uppercase;"><span style="font-family: Contrail One;">Une DYNAMIQUE de groupe retrouvée et des personnages mis de coté</span></h2><div>Malgré la magnificence visuelle de cette saison, il faut admettre qu’on stagne énormément sur <b>le développement des personnages</b>. Selon moi, seul le personnage de Max se démarque réellement dans cette saison. Même si les personnages restent ceux qu’on adore, la majorité d’entre eux n’évolue pas réellement et ont presque été rétrogradé au statut de simple figurant. Les scénaristes ont même osé remettre sur le tapis le triangle amoureux entre Nancy, Steve et Jonathan et on se questionne sur ce choix inutile à l’intrigue. Ils semblent également adorer mettre Will sur la touche, comme toujours…</div><div><br /></div><div>Eleven se trouve dans un état de vulnérabilité, du fait qu’elle soit désormais sans ses pouvoirs, mais également car elle n’a pas d’amis et subit du harcèlement dans son nouveau lycée, ce qui est une nouvelle dynamique pour elle et c’est assez intéressant à observer. Cette saison en profite aussi pour revisiter son passé quand elle était encore enfermée dans le laboratoire d’Hawkins. Comme il y a beaucoup de flashbacks avec Eleven, la production a utilisé une technique de rajeunissement sur <strong>Millie Bobby Brown</strong> et son visage rajeuni fut par la suite ajouté sur le visage d’une jeune actrice qui a servi de doublure corps. </div><div><br /></div><div>Qui dit nouvelle saison, dit nouveaux personnages. Le personnage le plus significatif parmi les nouveaux venus est bien évidemment Eddie Munson (<strong>Joseph Quinn</strong>), qui se retrouve bien malgré lui sur le devant de la scène. Malheureusement, un autre nouveau personnage est relativement peu exploité et c’est Argyle (<strong>Eduardo Franco</strong>), l’ami de Jonathan. Il incarne surtout l’archétype de l’ado californien tout le temps <em>stone </em>(un clin d’œil à Jeff du film <strong>Fast Times at Ridgemont High</strong>), mais malgré son manque de développement, il apporte une touche comique à la saison. J’ai apprécié qu’on retrouve davantage une dynamique de groupe dans cette saison 4, ce qui m’avait terriblement manqué dans les saisons 2 et 3. L'équipe formée par Max, Dustin, Steve, Robin, Nancy, Erica, Lucas et Eddie fonctionne à merveille. Dustin et Steve incarnent toujours un duo solide, ils ont d’ailleurs tendance à se comporter comme un vieux couple dans cette saison, ce qui est plutôt drôle. </div><div><div><br /></div></div><div><b><i>Cette premiere partie de </i></b><strong><span style="font-family: Contrail One; text-transform: uppercase;">STRANGER THINGS 4 </span></strong><b><i>est beaucoup plus sombre et est incontestablement plus grandiose au niveau de la réalisation, de la photographie et des effets spéciaux. Malgré cette qualité technique et une intrigue qui reste globalement bien construite, je pense que c’est la saison qui m’a le moins emballée pour le moment. Peut-être que les deux derniers épisodes qui sortiront début juillet me feront changer d’avis. Verdict ? Saison satisfaisante, mais ce n’est pas un coup de cœur. </i></b></div><div><br /></div><div><br /></div><div><b style="-webkit-text-size-adjust: auto; border: 0px; font-family: heebo; font-size: 15.399999618530273px; line-height: 1.6; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="border: 0px; font-family: "Contrail One"; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 27/05.</span></b></div><div><b style="-webkit-text-size-adjust: auto; border: 0px; font-family: heebo; font-size: 15.399999618530273px; line-height: 1.6; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="border: 0px; font-family: "Contrail One"; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><br /></span></b></div><div><b style="-webkit-text-size-adjust: auto; border: 0px; font-family: heebo; font-size: 15.399999618530273px; line-height: 1.6; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="border: 0px; font-family: "Contrail One"; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><a href="https://twitter.com/lerewindclub/status/1546587721728139266?s=21&t=ha5hxyALUFKRonujfJRd7w" target="_blank">* mon mini-avis sur la deuxième partie</a></span></b></div><div><br /></div><div><br /></div>Juleshttp://www.blogger.com/profile/06191836325945389649noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7398687579822264114.post-75705697856654170602022-05-28T12:00:00.006+02:002023-05-08T22:19:40.027+02:00Heartstopper, un teen drama tout doux à ne pas manquer<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLlmmAUDNIKXentPRP-8VD8Nuowpx2wX-2NQ09pZVtWBZRdFRtYft9FLlLNoODSshZpo3nsswPmRKmvcQvT8ng6uWeSxKthv3tsgjbEv163wQRcK0v6_R-jab7fqXwZI8Tv-j-ODOrc8mB0LJI5L3KGQM39LNxfHEb-DztL_N9b3fwCdGwQ5ZtjctI/s800/Heartstopper3.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Heartstopper - Nick et Charlie" border="0" data-original-height="450" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLlmmAUDNIKXentPRP-8VD8Nuowpx2wX-2NQ09pZVtWBZRdFRtYft9FLlLNoODSshZpo3nsswPmRKmvcQvT8ng6uWeSxKthv3tsgjbEv163wQRcK0v6_R-jab7fqXwZI8Tv-j-ODOrc8mB0LJI5L3KGQM39LNxfHEb-DztL_N9b3fwCdGwQ5ZtjctI/s16000/Heartstopper3.jpg" title="Heartstopper, un teen drama tout doux à ne pas manquer." /></a></div><br /><p></p><br /><p></p><p><br /></p><p></p><blockquote><p><span style="font-family: Alata;">Adaptation du roman graphique éponyme écrit et dessiné par <b>Alice Oseman</b>, <strong>Heartstopper</strong> suit principalement Charlie Spring (<strong>Joe Locke</strong>), un jeune ado ouvertement gay qui va tomber amoureux de Nick Nelson (<strong>Kit Connor</strong>), son voisin de classe et joueur dans l’équipe de rugby du lycée. La série explore également la vie des amis de Charlie et Nick : Elle, Tao, Isaac, Tara, Darcy.</span></p></blockquote><p> </p><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Un teen show doux et authentique </span></h2><strong><span style="color: #d81634; font-family: Contrail One;">HEARTSTOPPER</span></strong> est un teen drama qui coche toutes les cases du cahier des charte de la série pour ados. Véritable réussite selon moi, on retrouve également bien l’univers d’Alice, avec un esprit un peu BD qui rappelle le support originel de <strong><span style="font-family: Contrail One;">HEARTSTOPPER</span></strong>. Ce qui fait que la série se démarque des autres, c’est pour son réalisme et sa douceur, mais aussi pour son absence de drama inutile. Le récit est doux et mignon à travers le sujet des premiers amours, mais évoque des thématiques et des épreuves de vie plus complexes, notamment le fait de se questionner sur sa sexualité, l’acceptation de soi, es conséquences d’un coming-out, ou encore l’harcèlement scolaire.<br /><br /><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Des personnages crédibles et une bonne représentation + diversité </span></h2>Avec certains personnages racisés et faisant parti de la communauté LGBTQIA+, <strong><span style="font-family: Contrail One;">HEARTSTOPPER</span></strong> offre une bonne représentation et diversité. De plus, ce qui est d’autant plus appréciable, c’est que les ados de la série ne sont jamais sursexualisés. Au delà de l’histoire, ce sont aussi bien les acteurs qui m’ont conquises. Le casting est frais, la plupart des acteurs sont débutants, mais cela leur empêche pas de délivrer une performance convaincante. Les acteurs apportent une véritable vulnérabilité à leur jeu et aussi une profondeur qui émeut tout au long des épisodes. Malgré qu’ils soit plus un peu plus âgés que les personnages qu’ils incarnent, le casting est crédible dans leur rôle d’ados.<div><br /></div><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2duWpGDZUY5cNa0PuqmdSaRjXmNSFZKE8q20erNBgBCv3GVDsOyM1y7VVsw8dtNJEawhQnp3aCxqymiP_Kof_oImu1SQjsp2MwlmEng6y8gJcJEONnMazUh6XXw5F-M-LX1mRfTHmfE6uFAmsfXyOMafCkLsGF1wJf2uQ46CXpgBLVLmfn6KUxtci/s800/Heartstopper2.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Heartstopper - Elle, Tao, Nick, Charlie, Tara et Darcy" border="0" data-original-height="450" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2duWpGDZUY5cNa0PuqmdSaRjXmNSFZKE8q20erNBgBCv3GVDsOyM1y7VVsw8dtNJEawhQnp3aCxqymiP_Kof_oImu1SQjsp2MwlmEng6y8gJcJEONnMazUh6XXw5F-M-LX1mRfTHmfE6uFAmsfXyOMafCkLsGF1wJf2uQ46CXpgBLVLmfn6KUxtci/s16000/Heartstopper2.jpg" title="Heartstopper, un teen drama tout doux à ne pas manquer." /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><div style="text-align: right;"><span style="color: #666666;">©Netflix </span></div><br /></td></tr></tbody></table><br /><div><br /><div><br /><strong><span style="font-family: Contrail One;">HEARTSTOPPER</span></strong> est un véritable souffle de fraîcheur dans l’univers du teen show. C’est drôle, c’est mignon et on s’attache facilement à chaque personnage. Bien que la série soit simple dans son ensemble, c’est là où réside tout son charme. La série fait chaud au cœur, offre un portrait authentique de la jeunesse actuelle et véhicule un message d’acceptation à tous les ados qui se questionnent. <strong><span style="font-family: Contrail One;">HEARTSTOPPER </span></strong>est une pépite à ne pas manquer et qui a d’ores et déjà été renouvelée pour une seconde et troisième saison.</div><div><p><br /></p></div></div>Juleshttp://www.blogger.com/profile/06191836325945389649noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7398687579822264114.post-86936835780573174572022-05-17T18:30:00.006+02:002023-06-05T16:34:23.422+02:00Les 7 vies de Léa, un coming-of age story avec enquête et voyage dans le temps<p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgntymqFAPzsDc2PIkl02TLIojUQR2JgQsacgTL_9L-Wg7iRDYescyzyED-RdOYJu3GH43ALM1xc2x4tP-7aax6uC0Bl-iPXj1oSFErV_Ju-xYYLCMit8NADmTGs0R_h3Obt0qOBAkxH6GRzC3tVcpCMZpmGE98Xjt7jzZ5x1kHezSa0lsO_NhYz10/s800/7viesLea.jpg" style="clear: left; display: inline; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img alt="Les 7 vies de Léa - Léa et ses parents" border="0" data-original-height="400" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgntymqFAPzsDc2PIkl02TLIojUQR2JgQsacgTL_9L-Wg7iRDYescyzyED-RdOYJu3GH43ALM1xc2x4tP-7aax6uC0Bl-iPXj1oSFErV_Ju-xYYLCMit8NADmTGs0R_h3Obt0qOBAkxH6GRzC3tVcpCMZpmGE98Xjt7jzZ5x1kHezSa0lsO_NhYz10/s16000/7viesLea.jpg" title="Les 7 vies de Léa, années 90 et voyage dans le temps." /></a></p><p></p><blockquote><span style="font-family: Alata;">Il semblerait bien que <a href="http://www.lerewindclub.com/2022/04/paralleles-critique.html" target="_blank">le voyage dans le temps</a> ait le vent en poupe en ce moment. Adaptation du roman Les 7 vies de Léo Belami de Nataël Trapp, <strong>Les 7 vies de Léa</strong> est une production française en 7 épisodes où on y suit Léa, une jeune de 17 ans paumée et qui n’a plus vraiment le goût de vivre. Pourtant, son existence est chamboulée quand elle retrouve le cadavre d’un ado disparu 30 ans plus tôt et qu’elle se réveille le lendemain dans la peau de ce même ado, Ismaël, en 1991.</span></blockquote><div><div><br /></div><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Un Code Quantum façon teenager ?</span></h2><div>Malgré une quasi-absence de promo, <strong><span style="color: #d81634; font-family: Contrail One;">LES 7 VIES DE LÉA </span></strong>se révèle être une excellente surprise. Habile mélange entre le <i>teen show</i>, l'enquête policière et le récit fantastique, la série offre un scénario convaincant, captivant et qui arrive à nous tenir en haleine pendant ses sept épisodes. Non sans rappeler brièvement la série <b><a href="https://www.lerewindclub.com/2019/01/series-tv-nostalgie-fringe-sliders-code-quantum.html" target="_blank">Code Quantum</a></b> (surtout pour l’aspect saut dans le temps dans un corps différent), la série française est une véritable ode à l’adolescent et à ses états d’âme. Dépression, mal-être, relation tumultueuse avec les parents, ceci sont les nombreuses thématiques que <strong><span style="font-family: Contrail One;">LES 7 VIES DE LÉA</span></strong> explore; des sujets qui sont souvent abordés dans les récits d’apprentissage (<i>coming-of-age story</i>) et qui ici sont plutôt bien maîtrisés. On nous sert une vision réaliste de l’adolescent, ce qui est assez rare de nos jours, alors qu'il y a une tendance à illustrer une vision plus sensationnelle, trash et crue du <i>teenager</i>. </div><div><br /></div><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Une ambiance 90s au top</span></h2><div>La série oscille entre moments dramatiques et moments plus tendres avec des passages rafraîchissants et drôles. En effet, une adolescente qui se retrouve dans le corps d'un garçon, ça peut mener à des situations plutôt cocasses. La série a réussi avec brio à transposer les années 90 sans que ça ne soit cliché. La façon de s’habiller, la musique (la BO est formidable avec des morceaux de Youth Sonic, Red Hot Chili Peppers, mais aussi Cher), l’atmosphère, tout est fait avec justesse. On n’atteint jamais la caricature ou l’absurde de la nostalgie des nineties.</div></div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhx8F_QMdbP6lDgvY87rYKaFQMNF1kG_GBha0ZHuku_DAqR8mGWoVLDn45apC_15kS-efyEYfPTgWVS5c2p_4PjKwToOMw9FPevsUCTw9Rldfk--pN2AYUhsohUWrHI8GZdzqiLOGqDiRjJqzDO2CYAIzh_Mwtwrx_oR3DW6OFUqsIxnshO15z7_MQ7/s800/7viesLea2.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Les 7 vies de Léa - Ismael reflet miroir" border="0" data-original-height="449" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhx8F_QMdbP6lDgvY87rYKaFQMNF1kG_GBha0ZHuku_DAqR8mGWoVLDn45apC_15kS-efyEYfPTgWVS5c2p_4PjKwToOMw9FPevsUCTw9Rldfk--pN2AYUhsohUWrHI8GZdzqiLOGqDiRjJqzDO2CYAIzh_Mwtwrx_oR3DW6OFUqsIxnshO15z7_MQ7/s16000/7viesLea2.jpg" title="Les 7 vies de Léa, années 90 et voyage dans le temps." /></a></div><br /><div><br /></div><div><br /></div><div><br /><div><br /></div><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: Alata;">Une distribution et des protagonistes convaincants </span></h2><div>Du côté de la distribution, les jeunes acteurs sont remarquables et apportent une réelle fraîcheur. Chaque prestation est convaincante. Puisque Léa se réveille chaque matin pendant une semaine dans un nouveau corps, une bonne partie des acteurs incarne une version de Léa en plus de leur propre personnage. On retrouve dans la série une majorité d’acteurs qui débutent dont <strong>Raïka Hazanavicius</strong> et <strong>Khalil Ben Gharbia</strong> et les plus initiés <strong>Théo Fernandez</strong>, vu dans les Tuche et la série <a href="https://www.lerewindclub.com/2020/05/stalk-serie-critique.html" target="_blank"><b>Stalk</b></a>, et <strong>Maïra Schmitt</strong>, vu notamment dans la série Léo Matteï, Brigade des mineurs. Dans les rôles des parents de Léa, on retrouve les talentueux <strong>Mélanie Doutey</strong> et <strong>Samuel Benchetrit</strong>.</div><div><br /></div><div>L'épisode final est surprenant et inattendu, mais les dernières minutes laissent surtout à penser que l'aventure pourrait être poursuivie avec une seconde saison. Même si selon moi, la boucle est bouclé avec ce dénouement, je serais tout de même curieuse de voir quelle direction pourrait être prise si <strong><span style="font-family: Contrail One;">LES 7 VIES DE LÉA </span></strong>se voyait être reconduite. Affaire à suivre !</div><div><br /></div><div><br /></div><div><b style="-webkit-text-size-adjust: auto; border: 0px; font-family: heebo; font-size: 15.4px; line-height: 1.6; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><span style="border: 0px; font-family: "Contrail One"; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">DISPONIBLE SUR NETFLIX DEPUIS LE 27/04.</span></b></div><div><br /></div></div>Juleshttp://www.blogger.com/profile/06191836325945389649noreply@blogger.com0